28 janvier 2006

Contournement de Nice ou A8bis, le retour ?


On approche de la fin du débat public sur le contournement de Nice, terme curieusement utilisé pour désigner des projets qui vont d'Antibes, voire de Cannes à Nice Est… Résurgence masquée de l'A8bis, puis de l'A58 ? Ce débat, commencé en novembre va se terminer, fin février, par une dernière réunion à Nice. La DDE, Le débat public, c'est un moment, dans la vie publique, où tout le monde peut participer et donner son avis sur un projet présenté par un maître d'ouvrage(en l'espèce, il s'agit du Ministère des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer). Au cours des différentes réunions publiques, qui se sont tenues à Nice, Cagnes, Valbonne et Mouans-Sartoux, beaucoup de points de vue ont été exprimés, tant par des techniciens que des riverains, des associations d'environnement et des élus politiques. Des cahiers d'acteurs ont été déposés par des associations et, également, par le groupe PS et Verts du Conseil général. Il a été même été obtenu, ce qui est rare dans un processus de ce type, le financement par l'état d'une étude sur la 4e solutionqu'ils proposent, qui présente l'avantage non négligeable de revenir à la moitié du coût prévu par la DDE, maître d'ouvrage délégué du projet. De quoi s'agit-il ?
On l’a compris, trois variantes sont soumises au débat par la DDE :
- Une première variante consisterait à se limiter au contournement de Nice par l’aménagement de l’A8 sur place entre St Isidore et l’Est de Nice pour un coût annoncé de 300 millions d'euros. (Passage à 2x3 voies + construction d’un nouveau tube de 2 voies)
- Une deuxième étant constituée par un souterrain à l’Est tracé et un tracé court à l’Ouest (jusqu'à Antibes - Biot: 2 milliards d'euros
- Une 3e étant : toujours le souterrain à l’Est avec un tracé long à l’Ouest (sortie Cannes - Bréguières avec échangeur à Sophia : 2,4 milliards d'euros.
Dans le scénario catastrophe sur l'asphyxie annoncée du département, il n'a pas été envisagé, sauf pour la forme mais sans la chiffrer, une étude complète qui prenne en compte l’évolution d’ici 2020 d’une politique volontariste de développement des transports publics. Cette démarche volontariste comprend :
- La 3ème voie littorale avec le renforcement du cadencement du TER, actuellement en cours de mise en oeuvre.
- le tramway, en tous cas, sa 2ème ligne Est – Ouest.
- Le chemin de fer de Provence avec le passage en rive droite du Var pour desservir la ZI de Carros.
- L’arrivée de la LGV Côte d’Azur
- Le développement du fer-routage, initié sous le gouvernement Jospin et interrompu par le gouvernement de droite au pouvoir, et du "mer-routage" à partir du Port de Toulon qui a prouvé sa viabilité,
- Le prolongement de la ligne Est-ouest vers Sophia-Antipolis pour achever le maillage en transports publics.
C'est d'ailleurs ce qui était préconisé dans la DTA (directive territoriale d'aménagement) qui stipule que le traitement du problème des déplacements doit être traité en priorité par le transport collectif et par l’aménagement de l’existant.
Aux trois solutions proposées par la DDE, le groupe PS – Verts a opposé une quatrième solution préconisant une étude complémentaire pour :
- Un contournement de Nice par l’aménagement sur place de l’A8,
- Une liaison Est-Ouest par une solution courte St Isidore - Biot,
qui aurait l’avantage de pouvoir être réalisée par phases, au fur et à mesure des évaluations successives des projets de transport collectif mis en service, au cas où le transport collectif s’avèrerait insuffisant pour répondre aux demandes de déplacement.
Cette demande a été entendue puisque une étude complémentaire sur cette base a été mise en route sur cette quatrième proposition. Espérons que cela aboutira à quelque chose qui permettra d'éviter les raccordements monstrueux qui sont prévus à l'arrivée pour se raccorder à la sortie de Nice Est et à Saint Isidore qui ne vont pas réellement améliorer la vie des habitants de ces quartiers déjà pas très gâtés…
Il est donc essentiel, pour l'avenir du département, qu'un maximum de gens, au-delà de ceux qui sont directement concernés, participent aux dernières réunions qui se dérouleront à Nice, le 6 février à l'UNSA (St Jean d'Angély) sur les coûts du projet et la dernière, le 27 à Acropolis qui fera la conclusion du débat.

27 janvier 2006

Manif du 7 février


Reçu message de la fédé et de la CFDT annonçant la manif des jeunes contre le CPE mais pourquoi faire des manifs en début d'après midi un jour de semaine ? Ou alors il faut lancer un mot d'ordre de grève parce que, sinon, c'est pas très pratique. Je comprends qu'on préfère la semaine mais alors, plutôt le soir, SVP, messieurs les organisateurs parce que j'aurais bien voulu être là mais ça va être compliqué... C'était mon coup de gueule...

24 janvier 2006

"Ils veulent faire mais pas dire qu'ils font"


Dimanche soir, entendu à "Ripostes" sur la 5, un débat sur les différents nouveaux contrats issus de la réforme de l'État. Jean-François Copé, ministre du budget et de cette réforme, ne parvenait simplement pas à accepter que l'on qualifie sa politique de libérale : il s'agit simplement "d'essayer autre chose puisque le reste n'a pas marché" ! La bonne blague, ils ont tout cassé ! Il veut bien déréglementer mais ne tolère pas qu'on le dise alors qu'il s'agit bien d'une chronique annoncée de la mort du CDI. Même Elie Cohen qui, a priori, était favorable à la démarche, a dû lui répondre "qu'il n'est pas sérieux de parler de bilan réussi du CNE sur une période de 6 mois" alors que c'est un contrat de deux ans et que l'employeur peut y mettre fin pendant toute la durée de ces deux ans sans la moindre formalité.
En réponse à la responsable de la CGT qui lui parlait des conditions de vie des salariés précaires, il jeta : "Arrêtez, Staline est mort !" reprenant ainsi le refrain classique que l'on croyait définitivement discrédité, sauf chez nos élus des Alpes Maritimes, et notamment à La Trinité : c'est le couplet favori de notre bon maire chaque fois qu'un propos le contrarie (et c'est souvent : il suffit de poser une question, forcément indue !). Pourtant, on croyait que c'était fini après l'annonce de l'arrivée des chars russes sur la place de la Concorde avant le 10 mai 81 (surtout quand on connaît la suite de l'histoire…). Mais non, c'est ce qui revient systématiquement quand on ne sait plus quoi dire pour argumenter. "C'est forcément vrai puisque je le dis" devrait pourtant suffire…"On me l'a dit, il faut que je me venge" disait le loup de la fable… Serons toujours des agneaux ?

Jospin, le recours ?


Lu dans le "Journal du Dimanche" que l'on m'a apporté tout exprès (ce n'est pas ma lecture habituelle !) un énième article sur le retour de Jospin. Ce n'est un secret pour personne, il fait des apparitions de plus en plus fréquentes, alimentant ainsi les rumeurs sur son "éventuelle" candidature à la candidature pour les présidentielles. L'article évoque les affectueuses pressions de ses amis, et un appel solennel du premier secrétaire, suivi d'un vote dans les sections. Je trouve ce feuilleton médiatique très agaçant : je fais partie de ceux et celles qui ont compris et admis, même s'ils l'ont regretté, la décision qu'il a prise au soir des résultats. Je me trouve sur ce point souvent en divergence avec ceux qui considèrent son geste comme une réaction d'orgueil blessé et un abandon du navire. Ce n'est pas du tout mon sentiment car j'ai trouvé beaucoup de panache à son geste : le parti s'est trouvé à cette occasion dans la situation tout à fait nouvelle de n'être pas présent au second tour d'une élection et il en a tiré les conséquences en endossant la responsabilité de l'échec, ce que n'ont pas fait la plupart de ceux qui y ont contribué. Mais autant j'ai approuvé son attitude à l'époque, autant je ne pourrais pas comprendre un retour en tant que présidentiable, si tant est qu'il en ait formulé le souhait, ce qui n'est pas le cas. Sa présence de plus en plus fréquente n'en est pas nécessairement le signe et je pense que le parti a besoin de l'avis et de l'action militante d'un homme de sa trempe : son honnêteté et son intégrité peuvent apporter beaucoup et aider le PS à mettre en œuvre son projet ; c'est bien là l'essentiel, au-delà de la personne qui sera désignée pour se présenter aux suffrages des français, c'est bien le contenu du projet qui est fondamental. Certes, Jospin avait tous les atouts pour le représenter mais il s'est retiré de la vie politique… Qui pourrait comprendre qu'un homme dont la devise était : "je dis ce que je fais et je fais ce que je dis" puisse renier son retrait, quelle crédibilité pourrait-on alors lui accorder ? Il n'y a pas d'homme providentiel ; le candidat à la présidentielle sera un homme ou une femme porteur du projet élaboré par des militants à l'écoute et en prise avec la vie quotidienne des français mais aussi de l'idéal sans lequel il n'y a pas d'espoir. Pour moi, quel que soit l'estime que je lui porte, Jospin ne peut plus être cet homme et ce serait mon vote s'il advenait qu'on nous le soumette. Mais je veux croire que ce n'est pas le sens de sa présence : il peut encore être utile à la vie politique et contribuer à enrichir le projet socialiste, nous n'en avons pas tant que cela, des hommes de cette qualité, même si les prétendants sont nombreux !

19 janvier 2006

Anecdotique ?


Faits glanés au fil de l'actualité locale ou nationale :

  • Un proviseur de lycée révoqué par son ministre en Lozère pour avoir dévoilé, sur son blog, son homosexualité… de quoi s'interroger puisque, d'après les faits, il n'y avait rien de plus pornographique que les pubs que l'on voit partout. Par contre, des interrogations sur son métier… · la même éducation nationale ne réagit pas face aux menaces d'élèves envers des enseignants qui risquent leur vie, on l'a encore vu récemment avec un nouvel enseignant molesté à Bagnolet, après les très graves incidents d'Etampes, où l'on se demande comment on peut en arriver à une telle situation
  • A l'échelon local, un collège (celui de La Trinité) où l'on appelle à la rescousse la police pour fouiller tous les élèves de l'établissement : on recherchait de dangereux terroristes qui avaient allumé… des pétards (!) à la sortie de l'établissement : on laisse deux heures des gamins dans le froid du petit matin (il faisait moins 1° ce matin là et une gamine s'est trouvée en hypothermie et a été dirigée vers l'hôpital…). Le fait est que l'on peut se dire que si on avait fouillé (qui ?) le jeune qui avait un poignard dans sa ceinture à Etampes, on aurait évité le pire et qu'il ne faut donc pas se plaindre qu'on fouille des enfants de La Trinité mais on n'a évidemment pas trouvé grand-chose et les pétards ont recommencé sitôt le départ de la police, comme on pouvait s'y attendre.
  • La violence dans les établissements, c’est aussi la violence d'une société qui n'épargne et ne respecte plus personne. Dans cette société qui est la notre, aucune autorité n'inspire la retenue, l'interdit est difficilement supporté. On agresse sur un simple mouvement d'humeur, pour une mauvaise note ou une remontrance au lycée, un problème de circulation, de stationnement, une cigarette refusée. On agresse pour un oui ou pour un non, comme si c'était une formalité. Mais le respect des règles s'apprend aussi à l'école et il passe par un respect mutuel. Hurler par principe sur un enfant ou lui annoncer d'emblée qu'il ne peut pas réussir, comme on le voit souvent, n'est pas non plus la meilleure façon de faire régner un climat serein dans un établissement scolaire. La pédagogie de la réussite n'est pas un vain mot : comme le dit un de mes amis enseignants : "Si vous arrivez à établir la relation, le respect, l’amour, la confiance, c’est gagné pour tout le monde !" Et pourtant, il enseigne aussi à de grands gaillards du professionnel mais ne rencontre pas de problème. Chaque situation est évidemment complexe mais je reste convaincue de la nécessité à la fois de ce respect mutuel et de la sanction appliquée quand il le faut et pas hors de propos.

16 janvier 2006

Perspectives 2008


Après 3 mandats consécutifs, exercés sous la municipalité d’union de la gauche PC/PS, auxquels les socialistes ont loyalement contribué et participé activement, une page de l’histoire locale a été tournée avec la défaite très serrée de 2001 et, après le retrait de Louis Broch, une autre reste à ouvrir.
Certains nous croyaient disparus et anéantis. Loin de nous résigner, nous tentons de faire vivre la démocratie locale, dans un contexte politique souvent difficile, avec une majorité arrogante et délétère, nous essayons de tenir avec sérieux notre rôle d’opposants. Cependant de nombreux exemples montrent que la liberté d’expression est fréquemment bafouée, et notre message commun a parfois du mal à se faire entendre.
C’est ce qui motive la création de ce blog, dans lequel nous ferons connaître nos points de vue, et nous répondrons à l’actualité chaque fois que nous le jugerons utile.
Toutefois, si on fait référence aux résultats des récents scrutins électoraux sur la commune (régionaux et européens), nous sommes convaincus que nos idées sont majoritairement partagées par la population trinitaire.
Aussi, forts de votre soutien et des nombreux encouragements que certains nous ont témoignés, conscients de notre responsabilité politique, nous prenons l’engagement de nous lancer dans une nouvelle aventure, avec l’affirmation d’une volonté et d’une détermination collective.
En effet, les prochaines municipales sont prévues dans deux ans (mars 2008), il convient de s’y préparer dès maintenant.
D'ores et déjà, une certitude : la section locale du PS répondra présente. Sous quelle forme ? Sur quelle stratégie ? Avec quelle équipe ? Qui conduira la liste ? Il est encore trop tôt pour répondre à l'ensemble de ces questions. En effet, la méthode retenue est bien de construire avec ceux qui le souhaitent, un projet de gauche en phase avec les attentes exprimées par les citoyens.
Si cette démarche vous intéresse, n’hésitez pas à prendre contact et à nous rejoindre.
Nous avons durant ces dernières années continué à entretenir la flamme, il nous reste à la ranimer tous ensemble pour qu'elle devienne un feu de joie et d’espoir.

Michel Grinda
Secrétaire de la section PS de la Trinité.

Démagogie, quand tu nous tiens…


Quinze jours après les incidents du Réveillon dans le Corail Nice-Lyon, dans lequel des dizaines de voyageurs avaient été rackettés par une vingtaine de jeunes en moins d'une demi-heure entre les gares de Saint-Raphaël et des Arcs, Nicolas Sarkozy a effectué ce matin le trajet Toulon-Marseille à bord du même train, accompagné de diverses personnalités et… des journalistes. Il en a profité, comme à chacun de ses déplacements, pour annoncer 700 créations de postes, dont 400 policiers et 300 gendarmes pour l'ensemble du réseau. Espérons que cela ne restera pas, comme souvent, un effet d'annonce mais cela suffit souvent à faire monter sa cote de popularité ! Cependant, rappelons que les faits n'ont pas été si clairs que cela puisque ces jeunes, après avoir fait du chahut à Nice dans la soirée, ont été parqués autour de la gare par la police nationale, puis embarqués dans le premier train avec 3 policiers niçois qui sont descendus en gare de St Raphaël, sans prévenir qui que ce soit : après nous, le déluge !
Les forces de l'ordre et la SNCF se renvoient la responsabilité de ces incidents et l'ont rejetée en chœur sur la région, responsable de ces fameux billets de train à 1.20€ pour la nuit du réveillon. Personne n'a précisé que cette opération existe depuis 5 ans maintenant, qu'elle est destinée à enlever de la route des gens dangereux, souvent alcoolisés après les réveillons et que, pour cette seule année, 15 000 billets ont été délivrés. C'est sans doute cela qui apparaît comme scandaleux et il aurait fallu que la région alerte les forces de police sur le fait que ces 15 000 voyageurs à bas prix étaient, forcément, des dangers potentiels… Il est évident que les actes commis sont scandaleux et il n'est pas dans notre intention de les excuser mais si quelqu'un devait le prévoir, ne serait-ce pas plutôt ceux qui ont chauffé à blanc ces jeunes et ont abandonné les voyageurs ensuite sous prétexte que ce n'était plus leur territoire ? Dernier point : combien de personnes savent que la région, présidée par Michel VAUZELLE met à la disposition de la SNCF 220 emplois pour assurer la sécurité dans les TER, emplois qui sont souvent utilisés ailleurs par la SNCF ?

15 janvier 2006

Un samedi riche d'espoirs


Un vrai plaisir hier à retrouver de vieux amis et à en rencontrer de nouveaux : l'équipe profitait du début de l'année pour présenter ses vœux aux amis, sympathisants ou encore indécis, autour d'une galette tout à fait républicaine, bien que délicieuse, dans la chaude ambiance de l'arrière-cour du Trinitaire voisin. Difficile de parler vraiment avec chacun dans ce genre de manifestation mais c'était l'occasion de reprendre contact après une année un peu chaotique et d'annoncer la reprise du travail d'élaboration d'un projet municipal pour 2008. Ce projet qui nous tient à cœur et qui sera le socle sur lequel une liste pourra se créer avec tous ceux qui le partageront, sans exclusive, doit pour nous être élaboré en démocratie participative, grand mot pour dire qu'il sera ce que nous en ferons, non seulement nous mais la population que nous allons tenter de rencontrer en faisant le tour des quartiers de la commune. L'entreprise n'est pas aisée partout mais elle est indispensable pour faire le point de ce qui a été abandonné par l'équipe en charge de gestion actuelle et ce que les gens attendent, à l'aune d'un projet qui se veut d'ores et déjà proche des gens en difficulté au quotidien. Notre démarche est de travailler par secteur et par thèmes (culture, éducation, sports, économie, etc.) et de viser le maximum en tenant compte du possible : une gageure intéressante ! Naturellement, toutes les compétences sont les bienvenues, de quelque horizon que ce soit, du moment que l'on est d'accord sur les fondamentaux…

12 janvier 2006

Interrogation "métaphysique"...



Eh oui, ça arrive ! La période des bonnes résolutions de janvier, des remises à plat et, notamment, la mise en route de cette chronique m'amènent (même si ce n'est pas la première fois !) à m'interroger, une fois de plus, sur ce qui peut bien motiver le militantisme d'un grand nombre d'entre nous. Qu'est-ce qui peut bien motiver le temps et l'énergie consacrés à vouloir changer le monde ?
Sans doute pour quelques uns l'ambition de faire de grandes choses, le goût du pouvoir, un certain arrivisme, quoi encore ? Nous en connaissons tous de ces jeunes loups aux dents longues, souvent brillants de surcroit mais prêts à marcher sur tout le monde ; je ne parle pas de ceux -là. Mon interrogation du moment porte sur les obscurs, les sans-grade dans les rangs desquels je me range : les gens qui répondent toujours présents dès que le besoin s'en fait sentir, qui passent des soirées à refaire le monde (il devrait pourtant être parfait, depuis le temps) et qui volent du temps à leur famille ou à leurs loisirs personnels pour s'occuper des affaires des autres. Ce n'est ni l'appât du gain qui les motive (ils dépensent plus qu'ils ne gagnent !), ni le souci de leur gloire (!) ni encore le besoin de reconnaissance (!!).
De fait, je sais bien ce qui motive ces petits soldats : ils n'ambitionnent rien d'autre que de voir régner ici bas un peu plus de justice, d'améliorer les conditions de vie et le quotidien de tous, de refuser le scandale incroyable des gens qui meurent de froid dans la rue faute d'avoir un toit à eux, qui ne mangent pas à leur faim parce qu'ils n'osent pas tendre la main et qu'ils veulent vivre dignement. Ils refusent de céder devant le discours ambiant sur la fatalité, le libéralisme à tout va qui sévit de plus en plus, devant l'individualisme qui gagne du terrain. Simplement, ils se battent !
Militants, mes frères, merci à vous d'exister.

08 janvier 2006

Plébiscite ?


Dimanche 8 janvier, cérémonie traditionnelle des voeux du maire à la population. Il est normal d'y apparaitre, en tant qu'élue, même si on sait que les voeux sont souvent de façade, il y a heureusement beaucoup de visages sympathiques... Après plus d'un quart d'heure de chorale (niçoise, bien sûr parce que les trinitaires, c'est moins bien... surtout devant Jacques PEYRAT, invité de marque perché sur une estrade avec les autres élus et qui regardait d'un oeil condescendant ou amusé, selon le cas, le bon peuple trinitaire... Viennent enfin les discours traditionnels. Là, avec un peu d'étonnement, nous apprenons (le terme est répété par trois fois au moins) que le maire actuel a été "plébiscité" par le suffrage universel il y a 5 ans ! Drôle de terme pour une victoire de moins de 10 voix d'écart... Mais c'est tout de même grâce à ce "plébiscite" (soyons simples : disons "grâce à cette élection") que les trinitaires ont été "libérés" du joug idéologique de l'ancienne équipe et de la vie grise qui allait avec, sans parler des gabegies diverses et de tous ordres commises. Seul moment drôle : celui de la gaffe du directeur général des services qui traite le maire de nice de vice président de la CANCA... Bref, rien de changé, même pas le jour des voeux où, en général, on s'adresse à l'ensemble de la population sans l'insulter... Cela ne le grandit pas mais c'est plus fort que lui . S'en rend-il compte ? Bref, j'ai bien fait de rester près de la sortie, autant aller retrouver sa petite famille au lieu d'écouter des sornettes !

Bonjour



Nous sommes à l'époque des voeux, c'est pourquoi j'espère pouvoir entamer un dialogue constructif avec les trinitaires qui ont une sensibilité de gauche et qui en ont assez de se voir insultés à longueur de colonne dans le journal muncipal à nos frais. C'est la raison de ce blog par lequel nous souhaitons tenter, avec l'équipe qui m'entoure, de parler vraiment des choses qui nous intéressent : notre vie quotidienne sur la commune, nos attentes, nos besoins, nos espoirs, les services rendus. Mon souhait est que le dialogue soit courtois, correct et respectueux des opinions diverses. Je m'engage à éviter, autant que faire se peut, la langue de bois si chère à beaucoup de politiques mais ceux qui me connaissent et m'ont vue à l'oeuvre en charge de gestion savent que ce n'est pas ma pratique. À vos comm !
samedi, janvier 07, 2006

François MITTERRAND, 10 ans après...


8 janvier 1996, 6h du matin, François Mitterrand meurt à l’âge de 79 ans après une longue et terrible maladie. 10 ans après, les socialistes et la France commémorent sa disparition.François Mitterrand c’est d’abord l’abolition de la peine de mort et la libéralisation des médias radiotélévisé avec ainsi l’abolition de la censure d’état ce qui est un profond changement par rapport à l’ère gaullisme giscardien où la télévision était sous contrôle exclusif de l’Etat.
N’oublions pas non plus, l’instauration de la semaine des 39 heures et la cinquième semaine de congés payés, l’abaissement de l’âge de la retraite à 60 ans, la création du Revenu minimum d’insertion (RMI) en 1988... On lui doit aussi la Grande Arche de la Défense, l’Opéra Bastille, la Cité des Sciences de La Villette, le ministère des Finances à Bercy, la pyramide du Louvre et la Grande Bibliothèque qui porte son nom. François Mitterrand est aussi, avec Helmut Kohl et Jacques Delors un des Européens qui a sans doute le plus contribué à la construction européenne au cours des vingt dernières années.L’homme reste "la" référence du PS dans le domaine européen. François Mitterrand a converti son parti à l’Europe, dont il a fait sa grande oeuvre.
Bien qu’ayant une part d’ombre évidente, il inspire le respect dans l’exercice de sa fonction de chef d’état, qu’il exercera avec cette force tranquille incontestable. Avec Jean Jaurès et Léon Blum, il est le personnage politique de gauche qui aura le plus marqué le 20e siècle.
Au-delà des commémorations de tous ordres, des ouvrages de factures diverses, j'ai retenu quelques phrases, glanées dans un reportage sur une longue série d'interviews accordées à la revue Esprit, au cours de longs rendez-vous sur plusieurs années :
"La naissance d'une conscience : un éclat de diamant dans un coin du cerveau"..."L'esprit, c'est la matière" ... Tendance à ne pas croire à la loi du hasard et de la nécessité... Une croyance certaine en la perfectibilité de l'Homme, on y parvient par la réflexion personnelle et l'organisation de la Société".. "Une belle forêt, c'est celle entretenue par l'homme"..... "Je sais que je vais mourir, mais je n'y crois pas !"

07 janvier 2006

Bienvenue sur mon blog


Je suis élue d'opposition socialiste au sein de la municipalité de La Trinité . Dans ce blog, je donne mon avis sur les événements de la commune et j'attends le vôtre. N'hésitez pas à laisser vos commentaires . Bonne visite !