Des habitudes de la poste et du bonheur d'avoir la grippe …
Ce qui fait que, contrairement à mes collègues, et bien que je me sois trouvée ce jour là chez moi, par hasard, au fond de mon lit pour soigner une crève tenace, je n'ai pas reçu mon exemplaire du courrier recommandé émanant de la fédération nationale du parti socialiste qui, d'après ce que m'ont dit mes collègues, m'informe de la validation de la sanction prise à notre encontre par la commission des conflits fédérale. Mais, bon, sachant ce qu'il contient, je ne vais pas me précipiter pour faire la queue à la poste le samedi matin, seul jour où je peux prendre mon temps et faire une grasse mat bien méritée ! Il est vrai que nous attendions ce courrier, comme le dit mon collègue Jean-Paul sur son blog, nous avions prévu qu'après la passe d'armes sur Nice Matin, il n'allait pas tarder, bien que cela fasse déjà longtemps que nous l'attendions.
Nous savions que la géostratégie des courants ne nous donnerait pas raison au moment où le courant national a intégré l'équipe ségoléniste dont se réclamait (encore ?) le grand malfaisant. Donc, aucune surprise de ce côté-là et pas vraiment de déception, connaissant les pratiques et les usages en cours dans ce parti. Nous aurons été au bout d'une démarche, voilà tout, et cela n'améliorera pas l'image que j'ai des caciques de l'appareil.
Finalement, je suis même contente que ce brave facteur n'ait pas sonné à ma porte, cela m'aurait dérangée pour lui ouvrir la porte et le contenu m'aurait gâché mon plaisir . Merci à lui de m'avoir laissée à ma douce léthargie de malade. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais les instants volés grâce à la maladie, qui vous permettent de couper aux corvées du jour et de vous abstraire de la réalité le temps d'une bonne raison, ont toujours été pour moi, depuis l'enfance, des moments emplis d'une certaine forme de douceur, souffrance mise à part, bien sûr. Notamment, dans l'enfance, c'était le moment où l'on avait pour soi tout seule les attentions de la mère que l'on devait partager avec les autres le reste du temps : on était, en tant que malade attitré, l'objet de tous les soins et de toutes les attentions… Dans une fratrie de 4 enfants et avec des parents très occupés, quelle aubaine ! Voilà bien de quoi développer ensuite des pathologies, beau sujet pour les psys…
3 Comments:
Pas mal, pas mal du tout, cette manière de dire un peu à la façon de philippe DELERM que tu en as rien à f..... de leur lettre!
Patrick MANDALLE
Il est vrai que les mauvaises nouvelles arrivent quelquefois par la Poste. Même si maintenant les préposés apportent plus souvent des factures que de lettres d'amour ou d'amitié. Seulement voilà à la lecture de ta note,
En bonne cinéphile que tu es Jaky, tu devrais savoir qu’en réalité et en principe le facteur sonne toujours deux fois. (Suivant un chef d’œuvre du film noir américain sur le thème de la femme fatale).Voilà la méprise.
C'est souvent ainsi, lorsque l'on croit posséder une règle de droit statutaire à la perfection que survient un subtil agencement de faits qui nous replonge, songeur, dans les méandres de la bassesse politique Sois persuadée et rassurée Jaky, que la madone du Poitou présentera toutes ses excuses à son représentant local pour l’ensemble de son œuvre.
Un de la même charrette.
Belle façon de montrer le recul pris par rapport à cette nouvelle qui n'est pas un scoop.
Tes souvenirs d'enfance m'ont rappelé les miens (quatre enfants également) et à quel point il était agréable d'être, même si l'on était fatigué, de devenir pour un temps le centre du monde (ou du moins de la famille !)
Joli le commentaire précédent de celui qui fait partie de la même charrette.
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