14 septembre 2009

En rire ou attaquer ?


Un des lecteurs de mon message précédent me fait remarquer que je devrais déposer plainte contre la personne qui répand cette stupidité : ne pas le faire reviendrait, selon lui, à une forme d'aveu.

Il est vrai que cela tient la route ; je n'y avais même pas pensé tant est grande l'habitude d'entendre formuler des âneries de ce type mais, dans le fond, ça se tient : après tout, l'animal serait bien en peine de pouvoir apporter des preuves de ce qui n'existe pas mais le mal est fait et peut induire des gens de bonne foi à le croire.

Et pourtant, j'en ai tant entendu, dans ma vie politique trinitaire ! Notamment, que n'a-t-on dit sur Denis lorsqu'il se démenait pour faire aboutir la construction des maisons de La Plana, en militant qu'il était du logement social et pour éviter que ne capote une opération déjà engagée quand il est arrivée, à la mort de Georges Buono et qui aurait coûté cher aux signataires du bail préférentiel qu'étaient les habitants du Chêne Vert s'il ne s'en était pas mêlé.

"Président bénévole, dites-vous ? Vous voulez rire ? Il se paye grassement, en construisant la plus belle des maisons de La Plana, et meublée faut voir comme, ma bonne dame" !

J'avais, à l'époque, proposé cette maison aux associations du quartier, s'ils la trouvaient ! Ce n'est qu'un épisode qui me revient, parmi d'autres , des bêtises que peut faire formuler l'incompréhension des médiocres devant une attitude courageuse et "gratuite".

Il est vrai que le temps s'est chargé de démentir ces fadaises et qu'elles laissaient Denis de marbre, je pense que cela l'amusait même, comme me fait rire cette rumeur imbécile.

Mais, quand j'aurai fini de rire, je pense que pourrait venir le temps de demander des comptes et d'exiger des preuves ou des excuses... À voir !