21 juin 2006

Serment d'ivrogne ?




Malgré mon message précédent, un coup de fil et la lecture de NiceMatin de ce jour m'amènent à mettre en ligne le communiqué que nous lui avons adressé hier dans son intégralité : comme d'habitude, et sans la renier, une phrase sortie de son contexte modifie souvent la tonalité d'un propos :

"Christine DOREJO et Jackie DELAHAYE élues par les militants socialistes des 8ème, 10ème, 11ème, 13 ème cantons de Nice pour représenter le Parti Socialiste à la prochaine échéance législative de 2007 précisent :
Conformément à notre engagement socialiste et républicain nous ne pouvons que nous réjouir de la mobilisation des adhérents qui à plus de 65 % nous ont désigné pour être leurs représentantes à la prochaine élection législative dans la 3 ème circonscription des A-M.
Les valeurs de gauche que nous défendons depuis toujours ont déterminé notre action politique. Dans la diversité de ses militants et par leurs votes, nous avons été investies pour la défense des valeurs qui sont les nôtres : liberté, égalité, fraternité, citoyenneté, laïcité.
Les camarades du Parti Socialiste engagés dans le grand rassemblement autour de notre candidature ne se localisent pas sur un secteur de notre ville. De la Promenade des Anglais jusqu’à la Trinité en passant par l’Ariane et Nice- Nord, voilà la réalité de la 3 ème circonscription.
Nous refusons toute forme de récupération et regrettons qu’un élu socialiste ait tenu des propos qui peuvent laisser penser que des militants issus de l’immigration ne soient capables de s’exprimer qu’à travers un vote communautariste et non pas dans un vote politique libre et responsable.
Seul l’intérêt collectif nous détermine, aussi nous franchirons ensemble les étapes qui demain nous permettront enfin d’engager dans ce pays une véritable réforme des pratiques politiques afin qu’aboutisse notre projet socialiste."

La machine à perdre...


Comment mieux qualifier ce qui se passe en ce moment, dont les medias font avec bonheur leurs choux gras ? C'est le seul commentaire que peuvent m'inspirer les "joyeusetés" répandues dans le microcosme niçois, dont les balles passent au-dessus de nos têtes... Tout autre ne ferait qu'apporter de l'eau au moulin dans un contexte assez désolant pour tout le monde.

19 juin 2006

Questions de compréhension...



Ouf, voilà mon ordinateur, plein de virus qui le ralentissaient, remis à neuf après un bon reformatage du disque et nous voilà repartis, lui et moi : tout marche à merveille. (À ce sujet, si vous avez un souci, n'hésitez pas, je connais la bonne personne, un petit jeune qui démarre son entreprise, sérieux et sympa, j'en atteste : la bête a été boostée, elle a perdu sa lenteur au démarrage, idem en sens inverse).
Parlerai-je de la dernière parution du journal municipal ? Cela n'en vaut pas vraiment la peine, ou juste, quand même, pour constater qu'une fois encore, il est impossible de s'exprimer dans ce canard sans se faire insulter, ce qui n'est pas très grave, ça nous manquerait même un peu ; ce qui est plus surprenant, c'est que l'on a, chaque fois que l'on parle d'autre chose que de sujets généraux, c'est-à-dire (pardonnez-nous de nous soucier des affaires de la commune), que l'on parle de ce qui s'est dit au conseil, on a droit, disais-je donc, à des insultes, mais toujours en répondant à côté du sujet. De deux choses l'une : ou bien c'est nous qui ne sommes pas clairs (ce qui est somme toute possible mais, en général, tout le monde comprend, sauf... devenez qui ?) ou bien nous sommes devant un cas pathologique. Naturellement, une 3e hypothèse est possible : mauvaise foi ? Serait-ce possible ? Allez savoir ! Finalement, il vaut mieux pour tout le monde choisir cette dernière solution, le contraire serait blessant, ce qui n'est pas le propos de cette chronique.
Mais enfin, tout de même, je vous fais juge : nous parlons des maternelles l'Eau Vive et Vira Souleou et il répond école primaire stype Pailleron (la seule que nous n'avons pas eu les moyens de reconstruire mais ce n'est pas nous qui l'avions faite !). On parle du manque de respect de l'OPAM vis-à-vis des locataires dans le cadre des réhabilitations, on demande que la commune serve d'intermédiaire et il reprend son couplet sur l'air de "vous n'avez rien fait et vous la ramenez..."(ce qui n'est pas vrai du tout, en plus, mais c'est tellement plus facile de le dire que de se renseigner, nous l'avons pourtant évoqué maintes fois en conseil).

18 juin 2006

18 juin...


Le croirez-vous, c'est l'hiver qui est revenu ce matin… Vent, pluie, tempête, on a droit à la totale ! Bon, moi qui pensais faire un peu de plage pour oublier les diverses commémorations du jour auxquelles je ne participerai pas (fête des pères, date anniversaire d'un événement plus douloureux que l'appel du général), me voilà clouée devant mon écran. Bon, tant pis, c'est l'occasion de faire le point sur la journée d'hier, studieuse en somme, malgré une incursion à la fête de l'école de Bischoff, pour voir ma petite Mathilde sur une estrade (si j'avais manqué cela, sa mère m'aurait arraché les yeux). La fête à Bischoff, c'est une institution, c'est l'occasion de rencontrer plein d'amis parce qu'il y a toujours eu une red-connexion avec La Trinité en matière d'enseignants et j'ai pu bavarder un peu avec Josiane dont la fille passe le bac en ce moment, qui a eu Hugo l'an dernier et qui aura Mathilde l'an prochain. Comme quoi, on a beau s'éloigner comme Cécile de La Trinité, on reste quand même en pays de connaissance. Puis l'après-midi, séance de travail organisée par les sections niçoises à l'intention des adhérents nouveaux et qui a bénéficié aussi aux nôtres : réunion de bonne tenue, avec proposition d'amendements à un projet qui n'est somme toute pas si mauvais que cela, on peut même dire satisfaisant pour l'essentiel dans la mesure où il constitue le socle de travail pour le candidat qui s'engagera à le respecter : c'est en tout cas celui qui aura mon vote.

17 juin 2006

Désignations et commentaires...


Il fallait bien s'y attendre, mais il est décevant, quand même, de lire les propos quelque peu simplificateurs du journaliste de Nice Matin d'aujourd'hui dans sa relation du vote de mercredi soir pour la 3e circonscription : certes, l'article évoque les désignations dans toutes les circonscriptions du département, du moins celles qui ne sont pas "réservées". La 3e, c'est pourquoi elle a fait parler davantage, avait la particularité d'avoir deux candidatures, donc un véritable vote à l'issue duquel la candidature de Christine, dont je suis la suppléante, a été retenue. Il se trouve que Christine et moi sommes dans la même mouvance de courant (eh oui, apparemment, ça existe encore, même s'il me semblait que nous avions fait une synthèse lors du dernier congrès…). Naturellement, les deux candidates ont présenté leur façon de voir les choses, avec leur sincérité, leurs choix et options. Les urnes ont parlé mais le respect doit aller aux deux candidates et, comme je l'ai dit l'autre soir, je n'aurais eu aucune amertume à faire campagne pour Zineb. Quant à dire, comme le relate le journaliste que les candidates d'un des Patrick ont battu les candidats de l'autre Patrick, c'est un peu simplificateur, je le répète et cela me chagrine un peu pour certains de mes camarades qui n'ont pas les mêmes options que nous et qui ont cependant soutenu notre candidature, par solidarité d'une part et aussi, je pense, à la lecture de nos engagements. Soyons très clairs : la seule chose qui sera considérée comme une victoire sera celle que nous pourront nous donner les électeurs, si toutefois nous arrivons à nous présenter devant eux sans avoir à céder la place…

15 juin 2006

Tristesse…


Il fallait s'y attendre, à le voir lors de ses dernières (rares) apparitions mais cela flanque quand même un coup : Raymond DEVOS est parti rejoindre sa 4e dimension. Souvenir d'une soirée au théâtre de Nice avec des amis, il y a quelques bonnes années (difficile à dater, peut-être quelques uns s'en souviennent ?) et un bonheur extraordinaire à écouter ce bonhomme jovial tordre la réalité pour nous en montrer l'absurde. "Ça n'a pas de sens", "la deux bœufs", (mention chère au cœur de tous les amateurs de la bête en question). Son grain de folie nous manquera à tous et je gage que nous sommes nombreux à être en deuil aujourd'hui. Je ne résiste pas au plaisir de la citation ; une fois n'est pas coutume et cela ramène quelques soirées de débat à leur juste proportion :
"On ne sait jamais qui a raison ou qui a tort. C'est difficile de juger. Moi, j'ai longtemps donné raison à tout le monde. Jusqu'au jour où je me suis aperçu que la plupart des gens à qui je donnais raison avaient tort ! Donc, j'avais raison ! Par conséquent, j'avais tort ! Tort de donner raison à des gens qui avaient le tort de croire qu'ils avaient raison. C'est-à-dire que moi qui n'avais pas tort, je n'avais aucune raison de ne pas donner tort à des gens qui prétendaient avoir raison, alors qu'ils avaient tort ! J'ai raison, non ? Puisqu'ils avaient tort ! Et sans raison, encore ! Là, j'insiste, parce que ... moi aussi, il arrive que j'aie tort. Mais quand j'ai tort, j'ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts !!! J'ai raison, non ? Remarquez ... il m'arrive aussi de donner raison à des gens qui ont raison. Mais, là encore, c'est un tort. C'est comme si je donnais tort à des gens qui ont tort. Il n'y a pas de raison ! En résumé, je crois qu'on a toujours tort d'essayer d'avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort !"
Une dernière, pour la route : "quand on dit qu'il n'y a plus d'enfants ! Des petits peut-être ! Mais des grands ... "

13 juin 2006

Internet et militantisme


Dans un paysage politique un peu perturbé par les medias de tous poils, la vie fédérale est en ce moment un peu difficile à avaler : réunions de circonscriptions : bof, pas de quoi rêver !
Par contre, une vraie bonne surprise est apportée par les réunions de validation des nouveaux adhérents au niveau local. J'étais pourtant assez sceptique sur la démarche et je ne croyais pas trop à ces nouvelles adhésions par Internet mais je me rends compte, d'après les résultats, de mon erreur. C'est une vraie bonne idée et cela nous amène, directement à La Trinité, des gens motivés, intéressés et passionnants qui ne viennent pas au PS uniquement pour voter pour tel ou tel candidat mais qui souhaitent travailler sur un projet et continuer le chemin avec nous. Pourquoi maintenant ? Les attaques frontales de la droite y sont bien sûr pour quelque chose, les mouvements anti-CPE peut-être aussi, mais pas seulement; Nombre d'entre eux sont des acteurs associatifs de la vie locale ou professionnellement engagés, souvent anciens militants de partis proches du nôtre, (c'est vrai pour 3 d'entre eux) pour qui le fait de cliquer sur un lien Internet a été l'opportunité de se manifester facilement, sans avoir à chercher une adresse ou un contact : à nous de ne pas les décevoir mais cela réconforte dans un temps où l'on a l'impression qu'en dehors du foot et des vacances, pas grand-chose ne passionne une partie de la population et qu'une autre partie a complètement la tête sous l'eau : c'est bien pour cette partie là qu'il nous faut nous battre et convaincre et là, nous avons besoin de l'aide de tous pour être efficaces et convaincants. Si nous n'y parvenons pas, c'est le front national qui gagne : il ne semble même plus être une menace depuis que Sarko livre le même message et, dans ce cas, autant prendre l'original que la copie !

07 juin 2006

Foot et éducation


Faisant partie des 60 % qui n'ont pas travaillé lundi de Pentecôte, j'ai eu l'occasion d'aller regarder jouer Hugo, petit bonhomme de 7 ans passionné de foot et licencié au club de Villefranche qui participait à un tournoi de foot à 7 au stade de l'Oli, enclave niçoise sur le territoire trinitaire. Le seul match que j'ai vu, en quart de finale, m'a montré la mentalité des parents de l'OGCN, même à ce niveau d'équipe : je croyais que cela n'existait que pour les matches des grands mais il est impressionnant de voir comment se comportent les parents et les "éducateurs" : ce sont des tueurs en herbe ! J'ai vu ces bonshommes qui jouent normalement très bien paralysés par la vue du maillot rouge et noir rayé… Apparemment, même Hugo, qui démarre le foot cette année en débutant et qui est un arrière efficace, semblait désarçonné : les brutalités commencent tôt (exemple de la télé ou consignes des entraîneurs ? ). J'entends déjà la réponse "machiste" : "ce n'est pas un sport de mauviettes", "il faut les endurcir", etc. Pour ma part, j'ai toujours cru que le sport était une école de respect, de dépassement de soi, de fair-play et j'avoue être un peu désarçonnée, notamment par les cris des parents sur la tribune… Finalement, je ne regrette pas l'expression de mon collègue, ancien adjoint aux sports, lors des délibérations du dernier conseil municipal sur les "valeurs véhiculées par le sport" : c'est avec ce culte de la gagne à tout prix que les dérives s'installent. N'en déplaise à mon petit Hugo qui collectionne les photos de ses idoles, je ne suis pas sûre que ces valeurs se retrouvent dans le foot, heureusement, les parents veillent à ce que cela reste un jeu, sans tout le cinéma qui va avec. Le fric qui règne au niveau foot est sans doute une des raisons de cet acharnement, si je compare avec le monde de la gym où évolue Marie ou même avec le saut d'obstacle en équitation des grands.

03 juin 2006

Pêle-mêle…

Oups ! Reprise sur les chapeaux de roues : à Sophia où une absence de quelques jours implique de prioriser les urgences (mais bonheur de voir avec quel plaisir on est accueillie !), à la Trinité entre préparation du conseil, réunions, préparation des candidatures législatives, article à remettre, accident de Denise (ça semble aller mieux mais elle souffre énormément), la finale des championnats de France de Marie, (elle est 1re en 94 et 2e en classe d'âge espoir (92, 93, 94) malgré une compétition "moyenne"), jeudi soir conseil municipal qui aurait dû normalement, vu l'ordre du journ être sans histoire et qui l'a presque été : compte administratif, régie des transports, reconduction des actions "politique de la ville", garantie d'emprunt de l'OPAM (évidemment l'occasion de faire un numéro, parce qu'évidemment, on ne peut s'opposer à ces garanties mais quand on voit le fonctionnement de cet organisme HLM, on peut se poser des questions). Le fait de parler de manque de concertation de l'OPAM enflamme immédiatement le maire qui en profite pour reprendre son couplet favori sur l'air de "vous n'avez rien fait", vous avez laissé pourrir la situation", alors que l'on parle d'actions complètement différentes. Combien de fois avons-nous dû envahir les locaux de l'OPAMn avec les locatairesn pour obtenir de l'office qu'il remplisse son rôle ? Celui d'une commune n'est pas de se substituer à l'office mais d'accompagner les locataires et c'était en bonne voie de résolution quand nous avons changé d'équipe. Un projet était en cours, qui prévoyait la démolition d'un bâtiment et la réfection des immeubles dans le cadre de la politique de la ville puis… le sort des urnes a changé la donne ! Il lui est donc facile de gloser mais que c'est fastidieux et stérile : pas très envie, pour ma part, d'entrer encore et encore dans ces polémiques stériles… Autre point d'achoppement : les travaux pour l'école maternelle "Vira Souleou" désertée. Après diverses utilisations, elle va finalement être réutilisée en transférant l'Eau Vive (n'aurait-il pas été plus facile de les mettre directement dans l'ex-centre culturel devenu écoles et médiathèque ?). L'Eau Vive accueillera à son tour la cantine du primaire Lepeltier, une partie du centre aéré, et sans doute l'Ecole Buissonnière : c'est du moins ce que nous avons compris des échos puisque nous n'avons pas d'information sur le projet définitif. Les parents d'élèves et les enseignants pensent aussi que tout cela sent l'aménagement au coup par coup, quoiqu'en pensent les élus majoritaires : "on a consulté les institutionnels"… Pour ce qui nous concerne, aucune information, aucun travail de réflexion en commission (en quoi ?), absence totale de transparence, ce qui nous amène à nous abstenir sur des travaux pour l'école qui sont indispensables…
Il va nous falloir expliquer tout cela, et cela va naturellement entraîner encore des invectives diverses et variées… En dehors du cinéma de l'électron libre (pour mémoire) et des escarmouches entre l'adjoint aux sports nouveau et l'ancien, grosse colère (feinte ?) du maire qui fait semblant de ne pas comprendre que l'absence d'information (peut-être même pas volontaire mais cela montre le mépris dans lequel il tient les élus d'opposition) peut tout laisser supposer.