15 janvier 2008

Echos de campagne…


Depuis quelques temps, je parcours régulièrement les blogs trinitaires, et je vous recommande de faire de même. C'est tellement drôle que j'en néglige le mien, complètement bluffée par les écrits des deux rivaux respectifs.
Bon, d'accord, il est vrai que c'est aussi le manque de temps : entre le boulot et la campagne, pas toujours facile de se fendre d'une petite brève quand on court en permanence derrière le temps… Il est vrai que les plumes des deux blogs de droite semblent avoir plus de temps disponible, alors que d'autres doivent assumer plusieurs choses à la fois… Attention, pas question de s'en plaindre à l'heure où tant de gens sont sans travail… et cela permet de relativiser les inepties que l'on peut lire ici ou là !
Jusqu'à maintenant, je notais un silence presque total à mon égard de la part de ces personnages qui écrivent sous des pseudos divers mais avec un style tellement uniforme des deux côtés qu'il est assez facilement reconnaissable, ce qui a au moins le mérite de la clarté. Moi, quand j'écris, et c'est une règle générale, je signe ! C'est évidemment plus facilement attaquable mais c'est un principe.
Or, voilà que je lis, aujourd'hui sur le blog du dissident de droite, des appréciations peu élogieuses sur mes écrits : on aime ou on n'aime pas, c'est sûr, et je ne le demande pas mais quant à me prêter le contraire de ce que j'ai dit, cela m'inquiète pour le degré de compréhension du signataire, anonyme naturellement, dont on comprend qu'il n'aime pas "les enseignants des années 70", de mauvais souvenirs sans doute ! Amusant, cependant, au-delà de la mauvaise compréhension, de lire les intentions que l'on me prête : soit je vais fusionner avec le PC immédiatement, soit je suis alliée au maire sortant (mais pourquoi, alors, chercher tant à me joindre ?)… Peut-être est-ce mon refus d'entrer dans ces combines qui provoque ce tir de barrage ? À suivre… sur les blogs trinitaires, qui remplacent avantageusement "Au théâtre ce soir". Il est aussi fait référence à la tribune du 3V : il me faut apporter une précision que les observateurs perspicaces auront remarqué (grâce aux signatures, évidemment, il faut savoir lire…) qu'elle est l'émanation d'une liste d'union, et que cela bride nécessairement l'expression. D'aucuns s'étonnent que le dissident de droite n'y ait pas sa place mais ce n'est pas de notre fait : nous nous sommes battus pour avoir une expression, cela n'a été obtenu que grâce à l'intervention du préfet et cela nous a permis de nous exprimer sur les sujets trinitaires pour donner notre version des faits, malgré les commentaires qui y étaient accolés. Si le dissident de droite voulait une tribune, ce qui semblerait normal, en effet, rien ne l'empêchait de se battre aussi pour l'obtenir !

02 janvier 2008

Une bonne année 2008 ?


On peut s’interroger, au-delà de la bienséance, du respect de la tradition, voire du côté fun, de l’intérêt de ces vœux que l’on formule automatiquement, à chacun de ceux que l’on rencontre dans cette période de l’année : n’avait-on pas formulé les mêmes l’an dernier, et l’année d’avant et l’autre encore ? La situation du monde, de la France, et en descendant encore un peu plus, de la nôtre au quotidien s’en est-elle améliorée pour autant ? 2007 n’a-t-il pas eu son lot de catastrophes, qu’il est vain d’énumérer tant les media en font leurs choux gras en ces périodes ? Nous avons tous à tous les niveaux des raisons de nous réjouir que cette année soit terminée, et d’espérer mieux pour celle qui arrive.
Certes, l’an dernier à la même époque, en tout cas pour nous socialistes, on espérait encore, même si toutes les conditions étaient réunies pour perdre, que l’année nous serait propice. Mais qui, aujourd’hui, qu’il ait soutenu Ségo ou Sarko, peut dire que sa situation s’est améliorée depuis ? Certes, il faut donner du temps au temps, comme l’a dit un des prédécesseurs, et pas le moins illustre, de notre homme pressé, mais pour l’instant, on ne voit que la potion à avaler et elle est un peu dure, sauf si on était soumis à l’impôt sur les grandes fortunes ou si on a des RTT à vendre… Mais, bon, ne continue-t-on pas, tous les jours, à espérer que le lendemain sera meilleur ? Il est vrai que la dernière dissert que nous avons vue avec Jo traitait de la phrase de Rousseau dans la Nouvelle Héloïse :
« Tant qu'on désire, on peut se passer d'être heureux ; on s'attend à le devenir : si le bonheur ne vient point, l'espoir se prolonge…Malheur à qui n’a plus rien à désirer».
Donc, cela fait partie de notre humaine condition et nous sommes bien dans le sujet : alors, une fois encore, pour tous nos proches, nos amis, tous ceux à qui l’on veut du bien pour une raison ou pour une autre, rêvons à une année 2008 qui voit la réalisation d’une partie de nos désirs, mais pas de tous…
Sinon, qu’aurions-nous à souhaiter l’an prochain ?