29 janvier 2007

Victoires de la Musique


Si, comme moi par moments, vous en avez assez d'entendre parler d'élections dans tous les media disponibles, je vous propose un autre genre de vote, dont parlait France Inter, ce matin : Frédéric Lodéon, dans Esprit Critique, venait parler des Victoires de la Musique. Vous savez, pour les amateurs, c'est le gars qui ferait aimer la musique classique à une armée de rappeurs impénitents : je lui dois des moments de pur bonheur tant par sa présentation et le décryptage des morceaux de musique qu'il met à l'antenne (il passe maintenant le soir, c'est encore mieux, pour une fois, parce que je l'entendais moins souvent avant) Ce matin, donc, invité pour évoquer la manifestation des victoires qui aura lieu le 28 février 2007, il parlait des trois artistes sélectionnés et, parmi ces trois, Amel, la petite soeur de Samira (mon amie) dont je parlais ici après l'avoir entendue dimanche dernier à l'opéra : elle sera en compétition en tant que jeune révélation ! Donc, je vous invite tous à acheter Télérama, ou Diapason : le CD et le bulletin de vote sont dedans et à voter, pour qui vous voudrez, naturellement, mais si c'est pour Amel Brahem Jelloul, c'est mieux, d'ailleurs vous verrez par vous même ! Enfin une élection qui n'apporte pas de soucis...
Sans rien reprocher de cet ordreà Ségolène (non, je ne veux pas lui demander à de chanter, elle se bat déjà comme un diable) mais de temps en temps, je suis fatiguée de n'entendre que des pensées négatives.
Donc, en attendant l'autre scrutin, votez Amel !!

26 janvier 2007

Dis moi qui t'a fait roi….


Nouveau tract dans ma boite aux lettres d'un dénommé GR, à ne pas confondre avec JR, même si c'est aussi poignant que Dallas comme histoire : il s'agit du désamour entre deux amis (de combien d'années ? L'histoire ne le dit pas…) qui, pourtant, s'entendaient bien, avant l'élection dernière, pour nous taper dessus en chœur (nous, c'est l'équipe précédente) dans leur canard. L'autre, l'ex-ami de GR, alias JLS, se répand de son côté en retour en papiers anonymes mais ces initiales ressemblent étonnamment à celles du maire de la commune et le style est bien celui, inimitable, que l'on connaît.
Quant à GR, disons-le tout de suite puisqu'il fait son auto promo dans le tract, il s'agit de son adjoint démis de sa délégation, qui saisit toutes les occasions de faire savoir à la population à quel point son ex ami est nul, mauvais, menteur, comédien, etc. Il parle, sans nul doute, en orfèvre, puisqu'il a grandement contribué, par ses calomnies à notre endroit, à l'amener où il est actuellement : l'arroseur arrosé, en quelque sorte… À croire qu'il se repent de nous avoir vilipendé et calomnié… Le seul tort que nous avons eu, en somme, est de ne jamais répondre mais, quitte à y laisser encore des plumes, comment ne pas refuser de se mettre au même niveau que ces deux-là ?
Quant à rappeler en permanence, comme il le fait, que ce malheureux maire a été élu à 15 voix près (et non voies, même si c'est mignon : les voies du seigneur sont impénétrables, ai-je entendu quelque part…), peut-on lui rappeler, avec délicatesse, sans volonté de l'offenser, qu'il est dans le même cas que lui, sauf qu'en plus, c'est seulement à 9 petites voix d'écart qu'ils ont été, tous deux, élus ..

24 janvier 2007

Cosi fan tutte ?


Ouf, deux jours de folie totale, entre La Trinité et Valbonne, la liaison est souvent difficile le matin et avec un CE délocalisé sur Valbonne au lieu de Paris, entre les bouchons du matin, récupérer les collègues aux trains et avions, les réunions, et la formation organisée à mettre en place, j'ai bien cru ne pas y arriver.
Je n'ai donc pas eu le temps, lundi, de mettre un post pour parler de ma soirée de dimanche à l'opéra : une invitation à une soirée de générale pour Cosi Fan tutte, malgré le boulot en cours, cela ne se refuse pas et grand merci à Samira de me l'avoir proposée : la Despina interprétée par sa sœur est un vrai bonheur de charme et de drôlerie, sans parler de la musique de Mozart et de la mise en scène, assez inattendue. Un vrai oasis dans une période pas si sympa que ça. Si vous en avez encore l'opportunité, n'hésitez pas, il n'y a que très peu de représentations (cela ne vaut que pour les niçois, désolée pour mes lecteurs parisiens...)

22 janvier 2007

Fausse reprise


Fausse reprise, direz-vous ? Que nenni ! Simplement, trop de boulot militant, pas spécialement intéressant, même s'il est nécessaire, ne serait-ce que pour se donner bonne conscience… Mais samedi soir, bonheur de consacrer une soirée, volée à d'autres activités, mais qui fut un pur moment de bonheur : soirée de concert de 47/6, autrement dit les 6 cordes la guitare inspirée de Djamel Ghezali, notre talentueux directeur de l'école de musique, que l'on ne présente plus et des 47 cordes de la harpe de Helvia Briggen, la jeune artiste avec qui il est associé musicalement dans un disque que je vous recommande d'acheter : il est en vente à la Fnac, à Virgin et même à Auchan ! A priori, la gageure n'était pas évidente, et pourtant ça marche, et comment ! Ensuite, deuxième partie de la soirée, Dr Blues et Mr Rag, là aussi un CD est en vente et ça remue aussi, dans un autre registre puisque la voix (de Dr Blues ou Mr Rag, allez savoir !) accompagne le rythme à merveille. Si on ajoute à cela la rencontre de vieux amis un peu perdus de vue, de nouveaux aussi, le bonheur aurait été complet sans la pointe de nostalgie liée au lieu où se donnait le concert : le hall de ce qui fut l'école de l'Eau Vive, aujourd'hui désaffectée pour en faire un lieu multi-activités diverses : cantine, école buissonnière, etc.
Certes, c'était arrangé le moins mal possible mais comment ne pas penser à ce qui aurait dû être l'emplacement idéal pour ce type de soirée : l'auditorium prévu dans le centre culturel… (non, Stéphanie, ce n'est pas une erreur, il n'existe pas, pas plus que la salle de spectacle polyvalente dont nous aurions tant besoin).
Bien sûr, ne sachant trop qu'en faire, la mairie y a installé, grâce à l'aide substantielle du conseil général, le groupe scolaire qui remplace l'école des Gerles, le fameux Pailleron que le maire décrit dans Nice Matin comme une ruine. Certes, j'avais souvent rêvé, moi aussi, de le raser pour reconstruire une belle école neuve, comme nous l'avions fait pour la maternelle "Vira Souléou", pour La Plana et pour celle qui porte le nom de Denis, mais nous n'avions pas, il est vrai, le soutien actif du conseil général (Tiens, deux poids, deux mesures ?). Il est vrai que c'était la dernière école qui nous restait à mettre en chantier mais elle était régulièrement entretenue et surveillée comme le lait sur le feu, il faut donc la mauvaise foi que l'on connaît pour raconter de telles inepties et je n'ai pas entendu parler d'enfants blessés "par les dalles de faux plafond qui tombaient".
Bref, que l'équipe actuelle ait choisi de mettre ce groupe scolaire à la place d'équipements dont elle ne savait que faire, passe encore, mais que, pour faire bonne mesure, on y ait ajouté la maternelle presque neuve en sus, en la désertant, là cela devient difficilement compréhensible, surtout quand on voit que l'année suivante, il déménage les enfants de l'Eau Vive, devinez où ? Dans la même école Vira Souleou" ! Cherchez l'erreur ! Des travaux étaient nécessaires qui ont été faits mais pourquoi ce jeu de chaises musicales ? Mystère, tout aussi grand que celui qui avait présidé, quelques années auparavant, à l'installation de la mairie dans ce bâtiment. Vous ne suivez plus ? C'est normal, je vais tenter d'expliquer pour les nouveaux trinitaires (les anciens ne s'en souviennent plus forcément non plus, parce que le temps a passé).

Un peu d'histoire…

Il faut savoir que, dans le début des années 80, sur les deux bâtiments de l'école mixte Lepeltier, un était désaffecté (déjà !), filles ou garçons, je ne m'en souviens plus. Quelle mouche a piqué la municipalité de l'époque ? Allez savoir… Toujours est-il qu'un beau jour, on a pu constater que la mairie avait été déménagée à la hâte dans cette école vide, juste avant les élections municipales, et la mairie historique abandonnée à son triste sort dans un centre ville qui se mourait doucement. Les élections surviennent, et l'arrivée d'une équipe d'union de la gauche qui découvre, en même temps que la situation des différents locaux, que l'on a besoin pour la rentrée de septembre, de 5 classes maternelles et qu'il n'y a strictement rien de programmé (après nous, le déluge, fut sans doute la position de l'équipe sortante !).
Après un rapide état des lieux, et avec beaucoup d'énergie, la solution est rapidement trouvée : le bâti se prête à une construction rapide puisque c'est déjà une école, ce qui facilite le travail. On trouve donc des locaux provisoires (un petit supermarché…) pour la mairie pendant sa réhabilitation dans le centre, là où elle avait toujours été et où elle est encore actuellement. Pendant le temps de la réhabilitation de la mairie, on construit… pour la rentrée, c'est-à-dire en 6 mois tout juste, une école maternelle où ne manque pas un porte manteau, qui a été réalisée après une concertation sans précédent (à l'époque !) avec parents et enseignants. Performance qui semble impossible à réaliser de nos jours mais l'équipe qui l'a accomplie ne le savait pas, donc elle l'a fait ! Et, voilà, curieusement, que c'est celle là, hautement symbolique pour quelques uns d'entre nous, que l'on a choisi de désaffecter à nouveau : c'était à tout cela que je songeais hier soir en écoutant la musique de Djamel, avec un peu de nostalgie (le blues ?) mêlée à l'idée que, ma foi, l'histoire n'est pas finie…