Perspectives 2008
Après 3 mandats consécutifs, exercés sous la municipalité d’union de la gauche PC/PS, auxquels les socialistes ont loyalement contribué et participé activement, une page de l’histoire locale a été tournée avec la défaite très serrée de 2001 et, après le retrait de Louis Broch, une autre reste à ouvrir.
Certains nous croyaient disparus et anéantis. Loin de nous résigner, nous tentons de faire vivre la démocratie locale, dans un contexte politique souvent difficile, avec une majorité arrogante et délétère, nous essayons de tenir avec sérieux notre rôle d’opposants. Cependant de nombreux exemples montrent que la liberté d’expression est fréquemment bafouée, et notre message commun a parfois du mal à se faire entendre.
C’est ce qui motive la création de ce blog, dans lequel nous ferons connaître nos points de vue, et nous répondrons à l’actualité chaque fois que nous le jugerons utile.
Toutefois, si on fait référence aux résultats des récents scrutins électoraux sur la commune (régionaux et européens), nous sommes convaincus que nos idées sont majoritairement partagées par la population trinitaire.
Aussi, forts de votre soutien et des nombreux encouragements que certains nous ont témoignés, conscients de notre responsabilité politique, nous prenons l’engagement de nous lancer dans une nouvelle aventure, avec l’affirmation d’une volonté et d’une détermination collective.
En effet, les prochaines municipales sont prévues dans deux ans (mars 2008), il convient de s’y préparer dès maintenant.
D'ores et déjà, une certitude : la section locale du PS répondra présente. Sous quelle forme ? Sur quelle stratégie ? Avec quelle équipe ? Qui conduira la liste ? Il est encore trop tôt pour répondre à l'ensemble de ces questions. En effet, la méthode retenue est bien de construire avec ceux qui le souhaitent, un projet de gauche en phase avec les attentes exprimées par les citoyens.
Si cette démarche vous intéresse, n’hésitez pas à prendre contact et à nous rejoindre.
Nous avons durant ces dernières années continué à entretenir la flamme, il nous reste à la ranimer tous ensemble pour qu'elle devienne un feu de joie et d’espoir.
Michel Grinda
Secrétaire de la section PS de la Trinité.
4 Comments:
Le CPE ou la fin du CDI
Marché de dupes
ou, comment faire baisser quantitativement les chiffres du chômage: en altérant son aspect qualitatif.
Dominique de Villepin achève le lancement du deuxième étage de sa fusée destinée à faire exploser le code du travail. Le CPE (contrat première embauche) vient compléter le CNE pour autoriser la mise à l’essai pendant deux ans des jeunes ou des travailleurs des entreprises de moins de vingt salariés.
Les syndicats ne s’y sont pas trompés en dénonçant de manière unanime l’opération. Le CDI est mort, tous les nouveaux emplois marchands seront massivement répartis de la façon suivante :
• aux jeunes le CPE
• aux salariés de petites entreprises le CNE
• aux autres le CDD
• l’exception deviendra le CDI, réservés aux salariés très qualifiés ou en poste.
Pour ceux qui n’acceptent pas cette nouvelle hiérarchie des statuts, il restera le RMI ou l’ANPE
Au prétexte de favoriser l’emploi des jeunes, le Premier Ministre vient d’annoncer ce que même le MEDEF n’osait pas rêver : la suppression des cotisations sociales et la mise à bas du CDI.
Jusqu’à présent limité aux entreprises de moins de 20 salariés, le « contrat nouvelle embauche » est transformé en « contrat première embauche » pour l’emploi de tout jeune de moins de 26 ans, quelle que soit la taille de l’entreprise. Le droit social est ainsi transformé en précarité généralisée dont les jeunes seront maintenant les premières victimes.
La vision politique de ces mesures ne doit pas cacher la seule vraie action d’envergure qui devrait pourtant occuper le gouvernement : la réduction globale du taux de chômage. Quelque soit le pays y compris aux Etats-Unis, le taux de chômage des jeunes est deux fois supérieur au chômage global. On réduira mécaniquement le nombre de jeunes au chômage en s’attaquant au problème principal de nos économies : le manque de croissance, causée par la langueur de la consommation et de l'investissement dans notre pays. Il ne suffit pas d'attendre le retour de la croissance, mais de la provoquer. Qui s'inquiéterait de perdre son emploi s'il était facile d'en retrouver ? Aujourd'hui, être chômeur, c'est quasiment tomber dans l'exclusion.
L'action politique est difficile et il ne s’agit pas d’avoir une vision manichéenne du problème du chômage des jeunes mais force est de constater qu’on facilite encore la tâche des dirigeants d’entreprise. En renforçant les effectifs comme variable d’ajustement de l’activité, sans demander de contreparties formelles sur la formation, l’accompagnement et le reclassement de ces nouveaux précaires, le gouvernement fragmente encore plus la société. On est loin de la sécurisation des parcours professionnels, notion empruntée à la gauche lors des voeux.
Qui parlait de fracture sociale ? Qui se disait l'héritier de Chirac ? Le Premier Ministre demandait à être jugé à ses actes concrets, non à ses discours. On sait maintenant à quoi s'en tenir.
Les choses se précisent dans le combat contre le CPE. Une conférence de presse unitaire devrait avoir lieu demain après midi au siège de l'Unef. Le front syndical semble rassemblé, et les choses s'organisent
Pour l'emploi des jeunes
Après le Contrat Nouvel Embrouille
C.N.E
Le gouvernement Villepin impose
le Contrat Premières Emmerdes
C.P.E
Devant les patrons français, petits et grands, réunis le 17 janvier en assemblée générale, Laurence Parisot, leur nouvelle présidente depuis six mois, a montré que la succession de Seillière était bien assurée.
Avec Laurence Parisot, les chefs d'entreprise ont trouvé une porte-parole redoutablement efficace. Laurence Parisot impose sa marque à la tête du Medef. Son registre est celui du lobbying à l'américaine.
Sous le slogan "L'entreprise c'est la vie", elle a repris les thèmes chers à son prédécesseur et comme ce dernier, elle n’est pas avare de formules à l’emporte-pièce. Ainsi elle a condamné "l'illisibilité" de la France et affirmé "La liberté s’arrête où commence le code du travail ".
Le code du travail est donc le cauchemar des patrons. Ce fameux code du travail les empêche de développer leurs entreprises et, surtout, de faire plus de profits sur le dos des salariés.
Sur le fond (emploi, acquis sociaux, code du travail, réforme de l'Etat...), on a pu constater que le Medef version Laurence Parisot n'a pas changé.
Si l’élection de Laurence Parisot, qui n’a que 47 ans, avait rajeunit et féminisé le Medef, c’est bien le seul changement, car le discourt du patronat ne varie pas.
Le baron de Seillière n’a pas de soucis à se faire, il est parfaitement bien remplacé à la tête du patronat.
Harry
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