21 septembre 2008

Beau dimanche de campagne...


Intéressant, le résultat de cette journée d’élection sénatoriale, et à double titre : tout d’abord, une satisfaction : même si je suis en froid avec la plupart des responsables fédéraux en ces temps de suspension, je me réjouis sincèrement de la victoire de Marc (je ne suis pas sûre que le résultat serait identique si la tête de liste avait été autre) : Marc est quelqu’un de solide, qui tout en affirmant clairement son identité socialiste sait accompagner sa commune dans le 21e siècle. En outre, il sait entendre les problèmes de ses administrés valbonnais, et j’ai en tête quelques exemples précis qui me le prouvent.
Autre leçon intéressante à tirer de cette journée : toutes proportions gardées, ça paie de résister au PC au lieu de céder à ses coups tordus (dont le bénéficiaire supposé, personnalité tout aussi estimable, n’était semble-t-il, pas informé et n’avait rien demandé) !
Quel dommage que cela n’ait pas été entendu plus tôt par les mêmes instances fédérales, quand son chantage s’exerçait sur La Trinité, l’histoire eut sans doute été différente…

13 septembre 2008

Un seul jour serait un jour de trop !


Ainsi, les dés sont jetés, nous avons vu que c’est bien, in fine, comme je le laissais entendre fin août, la figuration qui l’a emporté : nous sommes « suspendus » deux ans après avoir été « réputés exclus » à vie ! : beau progrès en vérité, (si l’on pense que le parti existera encore d’ici là, au train où va la décomposition des principes).
Je le dis à certains ex camarades qui m’ont appelé en disant vouloir « réduire » la peine : ce n’est pas la durée qui compte mais le principe, ne serait-ce qu’un jour serait un jour de trop ! Si des responsables n’entendent pas cela, c’est que l’avenir du parti est bien sombre et la recomposition bien mal envisageable.
Ce n’est pas, de fait, l’argumentaire et le dossier précis et circonstancié que Paul a présenté au nom des 12 exclus (de fait imparable parce que totalement le reflet de la réalité) qui a été mis en brèche mais le jeu était bien ailleurs et bien au-delà de nos modestes personnes. Et, coup de théâtre final, figurez-vous que, pour prouver que nous sommes de gros menteurs, l’ACCORD que l’on cherchait partout est ressorti d’un chapeau, comme par miracle ! Bizarre, le désordre qui règne dans cette fédération, presque un an pour retrouver un accord perdu, c’est pas mal, en effet ! Peut-on, sauf si on le veut, se laisser berner par de tels stratagèmes ?
Le grand malfaisant a gagné, pour l’instant, mais c’est une victoire à la Pyrrhus et elle ne lui portera pas chance, j’en suis tellement convaincue que je n’ai pas de rancune, juste de la colère de voir qu’on laisse faire ce genre de choses sans broncher.

12 septembre 2008

La mémoire collective et le quotidien....


Au-delà des dates marquantes de notre vie personnelle, qui sont des repères forts, il est des évènements dans la mémoire collective qui permettent de dater précisément le lieu où l’on était à l’époque et ce que l’on faisait, avec qui on se trouvait : ainsi, j’en discutais l’autre jour avec mon Nicolas qui se souvient de ce qu’il faisait le 11 septembre 2001, et de la façon dont il a ressenti, comme tous les enfants, ces images qui repassaient en boucle sur toutes les chaînes de télé. C’est évidemment variable selon l’âge et la sensibilité aux évènements.
Naturellement, je pourrais en trouver d’autres mais les deux évènements qui m’ont vraiment marquée, le plus ancien pour moi est l’assassinat de Kennedy, les images fortes du président assassiné dans sa limousine, et celles, orchestrées par son épouse, de ses obsèques, avec le salut du petit garçon devant le corbillard de son père, images destinées à frapper l’opinion, bien sûr, mais qui n’en restent pas moins émouvantes parce que ressenties par tout un peuple.
La suivante, encore un 11 septembre, un matin de rentrée scolaire 73 (elle était plus tardive…) où nous avons appris, le cœur serré, « l’assassinat suicide » de Salvador Allende, et avec lui, la mort de l’espoir et le début des années noires pour tout un peuple.
Hier, jour de rentrée pour le conseil municipal, jour de présentation des motions sur la section rescapée de La Vallée du Paillon, et réunion du conseil syndical dans ma copropriété. Comme toujours, il faut choisir et le choix est presque naturel pour moi : c’est le spectacle du conseil municipal que je choisis, d’une saveur différente selon qu’on le vit autour de la table ou dans l’assistance… Le spectacle était bon hier soir, et je ne regrette pas d’avoir démissionné, quelle qu’en soit la frustration, pour laisser ma place à mon colistier, qui défend parfaitement bien ce que j’aurais voté moi-même, avec l’avantage de n’avoir pas à se concerter avec quelqu’un d’autre que lui-même, bien qu’il sollicite toujours mon avis, nous agissons en parfaite symbiose, je le dis parce que je sais que la question se pose pour certains