26 octobre 2007

Petite leçon d'histoire...


Trouvé dans ma boite aux lettres un long pensum dans le style inimitable du seul Laghétan grand prix humanitaire de France. Au-delà de la méconnaissance totale que révèle ce papier sur ce que sont les contraintes supra communales qui régissent un POS, aujourd'hui PLU (tiens, il en est où, celui là ?), à savoir le Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme, anciennement SDAU devenu SCOT (schéma de cohérence territoriale) - pardon pour le jargon - il faut savoir qu'on ne peut aller contre ces contraintes : on ne peut en aucun cas les assouplir, bien que nous ayons essayé à l'époque d'obtenir, en négociant avec le bureau du SDAU, certains allègements pour un ou deux quartiers, ce qui ne nous a pas été autorisé. De fait, on ne peut être que plus restrictif mais pas moins.
Par ailleurs, il y a également des éléments de cohérence territoriale à prendre en compte, que nous assumons complètement, comme les 120 m² par unité foncière, qui sont d'intérêt général dans un secteur dont la philosophie est d'être peu construit, plus que l'intérêt particulier de tel ou tel propriétaire foncier.
Pour ne pas l'insulter, je crois qu'il n'a pas compris grand chose à l'opération en tiroirs qui a eu lieu dès l'arrivée de l'équipe d'union de la gauche en 83 (je n'en étais pas mais je la revendique… par alliance !) qui a consisté, au contraire de ce qu'il dit, à réhabiliter la mairie historique du centre ville et à réutiliser en école, urgente celle là puisqu'il manquait 5 classes maternelles non prévues par le maire sortant qui se savait battu ! Pourtant, il connaît un peu la commune, en dehors de Laghet ?
Deux phrases cependant méritent d'être relevées dans ce long plaidoyer pro domo : celle qui révèle les raisons de son courroux, après une page et demie, l'aveu : "c'est vrai, je fais partie des propriétaires des terrains dans les deux parcelles" : la messe est dite ! Enfin, la dernière, qui explique tout le reste, de fait, sur son état de santé ! On comprend tout !


P. S. Au fait, grand prix humanitaire de France, qu'es aco ?

18 octobre 2007

Vérité en deçà...


D'après les échos qui me reviennent, ici ou là, j'entends que le principal obstacle à une candidature commune avec nos partenaires traditionnels pour 2008, serait ma personne, gravement contestée pour avoir, tenez vous bien, voté OUI lors du référendum sur le traité européen. Outre le fait que je n'étais pas seule dans ce cas là, notamment celui qui est investi à Nice par le parti socialiste, me semble-t-il, a commis le même crime qui, à quelques kilomètres d'ici semble beaucoup plus acceptable ! Cherchez l'erreur… Vérité en deçà, erreur au-delà ? Je sais bien que cela n'est pas nouveau mais, en fait, ils devraient plutôt me remercier, parce que, sinon, il faudrait trouver autre chose comme argument… Tandis que là, c'est simple, si j'étais élue en mairie, d'après ce que j'entends, je serais amenée à mettre en place la politique de Sarkozy ! Il faut, pour répandre alentour ce genre de bêtise, avoir bien peu de respect pour le jugement de mes camarades qui, bien qu'ayant tous voté non à ce référendum, ont pourtant, en toute connaissance de cause, choisi de me désigner comme leur tête de liste : l'auraient-ils faits s'ils avaient une minute été convaincus de mon virage à droite ? Je rappelle simplement qu'au PS, nous avons longuement débattu, entre nous et à l'extérieur et que chacun s'est déterminé, en interne puis au référendum, en son âme et conscience, sur ce qui semblait à chacun la meilleure voie pour parvenir au résultat que nous souhaitons tous : apporter plus de justice et faire avancer plus vite l'Europe sociale que nous attendons tous de nos vœux et, qui, en attendant, est en panne (où est le plan B qui devait nous sauver . Celui de Sarkozy ?).
Pour ma part, je refuse de polémiquer sur le sujet, et je revendique mon vote d'alors, assumé en toute connaissance de cause (bien malin qui peut dire si, sur la commune de La Trinité, le vote massif pour le non appartient uniquement aux tenants du non de gauche !).
Je conseille cependant à mes collègues, à qui nous avons renouvelé notre offre de rencontre, de trouver un meilleur argument, et gageons que cela ne manquera pas !

07 octobre 2007

Sujets graves et moins graves...


Dans la vie de chacun d'entre nous, il y a de petits soucis, parfois agaçants, comme de retrouver un matin sa voiture sans roues au moment de partir travailler, par exemple, ce qui m'est arrivé il y a une quinzaine de jours, ou encore ce qui est arrivé à mes voisins la semaine dernière (pour une fois, j'ai été épargnée mais Laetitia et Corinne, notamment ont eu leur voiture ouverte au pied de biche ( drôle d'expression ! ) pour voler pas grand chose. Ce qui devient plus grave que les quelques incivilités au quotidien que nous constations peut pourtant paraître mineur devant les vrais peines de la vie qui surviennent et qui, elles sont irrémédiables, les obsèques de Gaby hier en sont encore une preuve s'il en fallait une. Pour autant, doit-on traiter par le mépris ces problèmes qui pourrissent la vie d'un quartier pourtant tranquille et où il fait bon vivre normalement, puisque j'y vis depuis plus de 30 ans ? Je ne le pense pas, et je me demande parfois, malgré toute leur bonne volonté, à quoi servent les rondes que font nos gendarmes la nuit : nous avons fait, en reconstruisant la gendarmerie, le choix de la proximité et de la permanence par rapport à un bureau de police, ce qui était prévu pour une commune de 10000 habitants et nous étions, avec Paul et Louis, monter défendre ce dossier auprès du ministère de l'intérieur, après l'avoir défendu devant le préfet.
Il est dommage que l'on doive, dans ces conditions, être renvoyés sur Nice la nuit en cas de problèmes et attendre 8 heures du matin pour faire constater un vol et déposer plainte, même si j'ai eu l'occasion d'apprécier, dans ces occasions, la mobilisation importante et les efforts déployés par les équipes actuelles. Pourrait on trouver une complémentarité avec la police municipale, qui elle non plus n'est pas disponible la nuit . Ce sont de vraies questions, dont il nous faudra bien débattre avec les habitants, sans pour autant céder à la facilité de l'autodéfense, qui serait la pire des sécurités.