12 janvier 2006

Interrogation "métaphysique"...



Eh oui, ça arrive ! La période des bonnes résolutions de janvier, des remises à plat et, notamment, la mise en route de cette chronique m'amènent (même si ce n'est pas la première fois !) à m'interroger, une fois de plus, sur ce qui peut bien motiver le militantisme d'un grand nombre d'entre nous. Qu'est-ce qui peut bien motiver le temps et l'énergie consacrés à vouloir changer le monde ?
Sans doute pour quelques uns l'ambition de faire de grandes choses, le goût du pouvoir, un certain arrivisme, quoi encore ? Nous en connaissons tous de ces jeunes loups aux dents longues, souvent brillants de surcroit mais prêts à marcher sur tout le monde ; je ne parle pas de ceux -là. Mon interrogation du moment porte sur les obscurs, les sans-grade dans les rangs desquels je me range : les gens qui répondent toujours présents dès que le besoin s'en fait sentir, qui passent des soirées à refaire le monde (il devrait pourtant être parfait, depuis le temps) et qui volent du temps à leur famille ou à leurs loisirs personnels pour s'occuper des affaires des autres. Ce n'est ni l'appât du gain qui les motive (ils dépensent plus qu'ils ne gagnent !), ni le souci de leur gloire (!) ni encore le besoin de reconnaissance (!!).
De fait, je sais bien ce qui motive ces petits soldats : ils n'ambitionnent rien d'autre que de voir régner ici bas un peu plus de justice, d'améliorer les conditions de vie et le quotidien de tous, de refuser le scandale incroyable des gens qui meurent de froid dans la rue faute d'avoir un toit à eux, qui ne mangent pas à leur faim parce qu'ils n'osent pas tendre la main et qu'ils veulent vivre dignement. Ils refusent de céder devant le discours ambiant sur la fatalité, le libéralisme à tout va qui sévit de plus en plus, devant l'individualisme qui gagne du terrain. Simplement, ils se battent !
Militants, mes frères, merci à vous d'exister.

5 Comments:

At jeudi, 12 janvier, 2006, Anonymous Anonyme said...

Voilà qui fait très plaisir à lire.
Dommage que vous ne soyiez pas sur Nice...

 
At jeudi, 12 janvier, 2006, Blogger Jaky Delahaye said...

J'avoue que moi aussi, quelquefois, je préfère n'être pas sur Nice... mais la vie n'est pas toujours très drôle à La Trinité, d'où mon spleen...

 
At vendredi, 13 janvier, 2006, Anonymous Anonyme said...

L’engagement en politique

La proximité c’est bien, les buffets, les verres de l’amitié et autres manifestations de ce genre, cela favorise les contacts et entretient la convivialité, mais c’est insuffisant, certes la fonction politique à ses contraintes elle exige un devoir de représentation, d’écoute. Les administrés ont parfois tendance à solliciter les élus pour répondre à des préoccupations à caractère personnels dans un réflexe de simple consommateur, mais la gestion publique c’est aussi l’élaboration de projets collectifs, s’inscrivant dans une vision d’avenir.
"En règle générale l'électorat "versatile" sanctionne l'absence de résultats des "professionnels" de la politique auquel il a confié un mandat. La versatilité n'est en sorte que le désaveu des élus sans projet et sans courage, principalement préoccupés de leur popularité et leur réélection. Enfin peut-être aussi le réflexe d'une opinion publique désabusée par l'affaiblissement des valeurs cardinales de l'engagement politique, la défense de l'intérêt général, la répartition équitable des efforts et des revenus."
Michel GRINDA

 
At samedi, 14 janvier, 2006, Anonymous Anonyme said...

Battons nous et battons nous encore ! Restons petits soldats et battons nous sans envier celles et ceux dont les dents rayent le parquet (je me demande parfois s'ils sont conscients de l'existence des petits soldats en dehors des moments ou ils en ont uniquement besoin pour leur avancement personnel !) car ils ne peuvent pas être devant et en même temps les pieds dans la terrible réalité du quotidien de grand nombre de nos concitoyens.

 
At dimanche, 11 juin, 2006, Anonymous Anonyme said...

Super color scheme, I like it! Good job. Go on.
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