13 septembre 2008

Un seul jour serait un jour de trop !


Ainsi, les dés sont jetés, nous avons vu que c’est bien, in fine, comme je le laissais entendre fin août, la figuration qui l’a emporté : nous sommes « suspendus » deux ans après avoir été « réputés exclus » à vie ! : beau progrès en vérité, (si l’on pense que le parti existera encore d’ici là, au train où va la décomposition des principes).
Je le dis à certains ex camarades qui m’ont appelé en disant vouloir « réduire » la peine : ce n’est pas la durée qui compte mais le principe, ne serait-ce qu’un jour serait un jour de trop ! Si des responsables n’entendent pas cela, c’est que l’avenir du parti est bien sombre et la recomposition bien mal envisageable.
Ce n’est pas, de fait, l’argumentaire et le dossier précis et circonstancié que Paul a présenté au nom des 12 exclus (de fait imparable parce que totalement le reflet de la réalité) qui a été mis en brèche mais le jeu était bien ailleurs et bien au-delà de nos modestes personnes. Et, coup de théâtre final, figurez-vous que, pour prouver que nous sommes de gros menteurs, l’ACCORD que l’on cherchait partout est ressorti d’un chapeau, comme par miracle ! Bizarre, le désordre qui règne dans cette fédération, presque un an pour retrouver un accord perdu, c’est pas mal, en effet ! Peut-on, sauf si on le veut, se laisser berner par de tels stratagèmes ?
Le grand malfaisant a gagné, pour l’instant, mais c’est une victoire à la Pyrrhus et elle ne lui portera pas chance, j’en suis tellement convaincue que je n’ai pas de rancune, juste de la colère de voir qu’on laisse faire ce genre de choses sans broncher.

1 Comments:

At samedi, 13 septembre, 2008, Anonymous Anonyme said...

Deux expériences vécues cette semaine, le conseil municipal de la trinité sur la communauté urbaine,et la commission des conflits du ps m'amènent à faire encore une fois le constat que l'anathème, l'intolérance, l'abandon de la rigueur intellectuelle, le mépris de la dignité due à chacun, mais également à travers le mensonge, la manipulation, le manque d'intégrité, l'abandon de tout principe et éthique morale, c'est le fondamental de la gauche qui est piétinné, car sa vocation est principalement et avant tout phylosophique et morale.
Nous assistons, une fois de plus impuissant,à l'aggravation de l'état de décomposition politique et morale bien avancé du PS, comme le constate Jacques JULLIARD dans le nouvel obs de cette semaine.
Hier soir Patrick ALLEMAND et ses complices, en s'obstinant à jouer le rôle de fossoyeurs du PS, en ont été la parfaite illustration.
Jean Paul AUDOLI

 

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