07 octobre 2007

Sujets graves et moins graves...


Dans la vie de chacun d'entre nous, il y a de petits soucis, parfois agaçants, comme de retrouver un matin sa voiture sans roues au moment de partir travailler, par exemple, ce qui m'est arrivé il y a une quinzaine de jours, ou encore ce qui est arrivé à mes voisins la semaine dernière (pour une fois, j'ai été épargnée mais Laetitia et Corinne, notamment ont eu leur voiture ouverte au pied de biche ( drôle d'expression ! ) pour voler pas grand chose. Ce qui devient plus grave que les quelques incivilités au quotidien que nous constations peut pourtant paraître mineur devant les vrais peines de la vie qui surviennent et qui, elles sont irrémédiables, les obsèques de Gaby hier en sont encore une preuve s'il en fallait une. Pour autant, doit-on traiter par le mépris ces problèmes qui pourrissent la vie d'un quartier pourtant tranquille et où il fait bon vivre normalement, puisque j'y vis depuis plus de 30 ans ? Je ne le pense pas, et je me demande parfois, malgré toute leur bonne volonté, à quoi servent les rondes que font nos gendarmes la nuit : nous avons fait, en reconstruisant la gendarmerie, le choix de la proximité et de la permanence par rapport à un bureau de police, ce qui était prévu pour une commune de 10000 habitants et nous étions, avec Paul et Louis, monter défendre ce dossier auprès du ministère de l'intérieur, après l'avoir défendu devant le préfet.
Il est dommage que l'on doive, dans ces conditions, être renvoyés sur Nice la nuit en cas de problèmes et attendre 8 heures du matin pour faire constater un vol et déposer plainte, même si j'ai eu l'occasion d'apprécier, dans ces occasions, la mobilisation importante et les efforts déployés par les équipes actuelles. Pourrait on trouver une complémentarité avec la police municipale, qui elle non plus n'est pas disponible la nuit . Ce sont de vraies questions, dont il nous faudra bien débattre avec les habitants, sans pour autant céder à la facilité de l'autodéfense, qui serait la pire des sécurités.