10 mai 2007

Vous avez dit mépris ?


On vient de me communiquer, par un lien vers un site UMP trinitaire que je ne connaissais pas, (et ce n'est pas mépris que dire cela, qu'on ne se méprenne point une fois encore !) qu'un certain "JP" qui, sans doute préfère, lui, ne pas s'afficher davantage, évoque des propos que j'ai tenus dans la note précédente, en relevant le terme "petites gens", qui semble donc méprisant à ses yeux.
Certes, j'ai bien parlé de petites gens, dans lesquels je m'inclus, naturellement : ce n'est pas, à mes yeux, une insulte, bien au contraire : j'exprimais, simplement, ma surprise de voir qu'ils réagissent comme de gros propriétaires ou des patrons d'entreprise séduits par les vertus de la libre entreprise (tout en souhaitant la protection de l'État en cas de besoin). Mais libre à eux de penser qu'ils représentent le grand capital (c'est peut-être vrai, d'ailleurs !) et, je le répète, je souhaite qu'ils ne soient pas déçus, même si j'en doute. Quant à moi, si j'ai bien compris, je vais gagner plus, puisque je travaille beaucoup plus que 35 heures et je paierai moins d'impôts : que demander de mieux ? (je plaisante, parce que, encore une fois, ce n'est pas moi qui décide de faire des heures, je les récupére en partie, et c'est déjà très bien, et en plus, les cadres ne peuvent pas se faire payer les heures supp). Plus sérieusement, je pense que la conjoncture représente une chance pour la gauche, et plus particulièrement pour le PS, de se reconstruire sur des bases plus claires, même si le résultat dans les urnes prochaines, sera vraisemblablement identique, voire plus mauvais, que celui de la présidentielle. Il faut parfois savoir attendre et descendre pour mieux remonter…