19 juillet 2008

État des lieux


À l’heure où chacun pense à ses vacances, qu’il ait ou non les moyens de partir loin (carburant, hausses des prix tous azimuts : nous avons encore la chance de vivre une région où l’on n’a pas vraiment besoin de partir pour se sentir en vacances) ou reprend déjà le travail, il est une catégorie un peu à part qui réfléchit qui potasse les 21 contributions du congrès, qui essaie de trouver sa cohérence et la logique qui va déterminer son vote. Socialistes, mes amis (j’exclue évidemment de ces termes les quelques malfaisants qui nous ont cassé la baraque et, naturellement, le responsable en chef, le malhonnête, dire son nom est inutile pour les lecteurs fidèles de ma chronique, point n’est besoin !), je contemple avec un brin de nostalgie un peu blasée les jeux qui sont en train de se dérouler à La Rochelle, que je suivrai de loin, comme je l’ai toujours fait d’ailleurs...
De toutes façons, les paris sont ouverts entre nous pour savoir à quelle date le grand malfaisant va lâcher l’écurie qu’il a choisie du bout des lèvres, pour ne pas avoir l’air de trahir tout de suite : à suivre…).
Plus sérieusement, puisque j’ai reçu le gros pavé des contributions (bien qu’exclus, nous les avons tous reçues, mais on sait bien que le parti est comme les grands paquebots, il a du mal à changer de cap rapidement), je vais profiter de mon mois de repos forcé pour tenter d’en faire une lecture exhaustive puisque le fait de ne pas voter ne nous empêchera pas d’en débattre avec les encore encartés ou les nouveaux encartés : phénomène intéressant, la démarche ignoble du grand malfaisant a suscité des adhésions nouvelles et même des ré-adhésions d’amis fidèles et de valeur qui s’étaient éloignés : bienvenue à Joël dans la section de la vallée du paillon !