29 août 2008

Désaveu, régularisation... ou figuration ?

Etonnant courrier recommandé, que j’ai dû aller chercher à la poste, évidemment, émanant de la fédération du parti socialiste.
Tiens, ils m’écrivent encore, je croyais qu’ils m’avaient viré…
De fait, ô surprise, on me convoque, avec mes colistiers encartés, à une commission fédérale au cours de laquelle je suis supposée venir me défendre et présenter mes arguments !
Elle est forte, celle-là !
Au moment des élections, après m’avoir une première fois convoqué en commission des conflits, on l’annule puis on nous vire, en février, au nom d’un merveilleux article 11 des statuts, découvert in extremis et qui ne nécessite plus de commission puisque nous désobéissons à une injonction du premier fédéral, ce qui est sanctionnable immédiatement et sans autre forme de procès.
(Tiens, pourtant, il n’a pas été appliqué aux militants du non qui ont désobéi au moment de la campagne européenne aux instances nationales et fédérales – un certain même était signataire de notre lettre d’exclusion, manque pas d’air – mais, bon, on a pris acte).
De fait, la première commission des conflits avait été annulée après que nous ayons demandé que l’on nous transmette copie de l’accord signé avec le parti communiste départemental auquel nous avons désobéi. Nous ne l’avons bien sûr pas eue.
Aujourd’hui, donc, nous sommes convoqués, en fait, à la demande du national qui aurait refusé notre radiation au titre de l’article 11… Intéressant ! Avec cette convocation, on nous envoie copie de l’accord signé avec le MRC en octobre 2007, accord que nous n’avons jamais contesté et que nous étions prêts à mettre en pratique avant que Ladislas, avec qui nous étions en contact, choisisse de traverser la rue pour obéir, lui, à cet accord avec le PC que nous n’avons jamais vu… parce que je reste convaincue qu’il n’existe pas, sauf de façon verbale entre quelques compères, de même que les compensations que l’on nous avait annoncées pour nous faire rentrer dans le rang n’ont jamais été respectées, comme par exemple, le soutien PS aux municipales au PC contre le soutien PC aux cantonales pour le PS. Nous avons bien vu Patrick Allemand donner le logo et le soutien au PC mais il y a eu une candidature PC contre celle du PS dans le 13e (cela étonne quelqu’un ?)
Je ne pense pas me rendre à cette commission des conflits, qui ne fera qu’entériner la décision prise alors en toute iniquité, (comment se déjuger d’une mauvaise action autrement qu’en la prolongeant ? ) mais je trouve ce rattrapage amusant…
Et puis, voyez-vous, le mal est fait et si on me réintégrait dans le parti, mon premier geste serait de déchirer ma carte, car bien que me sentant toujours socialiste de cœur et sachant bien que nombre de mes camarades sont des gens sincères et honnêtes, j’aurais un peu de mal à vivre à comprendre que l’on tolère de tels agissements et qu’on accepte d’être représenté par des gens qui sont capables de telles magouilles.
J’avais bien expliqué aux instances fédérales que je ne démissionnerai pas et qu’il leur faudrait aller au bout de leur logique et m’exclure pour voir s’ils en seraient capables, j’ai vu. Cela me suffit. J’ai milité et soutenu ce parti, loyalement et fidèlement, depuis une date tellement lointaine que je n’en ai plus le souvenir précis, cela doit dater de 76 ou 77, finalement, cela suffit.

4 Comments:

At samedi, 30 août, 2008, Anonymous Anonyme said...

Moi c'est en 76 que j'avais commencé à militer dans ce parti... avant d'en être également exclue avec un grand nombre des camarades de ma section.

Au-delà de ce que l'on peut penser des voies choisies par les uns ou les autres lors des dernières municipales, il y a une question qui devrait interpeller l'ensemble des adhérents : pourquoi des militants si longtemps fidèles à leur organisation en sont arrivés là ?

Le défaut de remise en question des uns et des autres, l'absence de courage politique de la plupart, les petites ambitions mesquines de quelques-uns prompts à accepter sans broncher le système clientéliste, expliquent en grande partie que d'aucuns, à la direction fédérale, peuvent agir comme ils l'entendent, dans leur seul intérêt personnel, sans jamais rendre de comptes à personne.

 
At mercredi, 03 septembre, 2008, Anonymous Anonyme said...

Je suis hélas complètement d'accord avec ton analyse, nous portons en nous, chacun de nous, une part de responsabilité quand nous laissons faire sans rien dire. Je sais cependant que nombre de militants encore en situation de le faire réagissent et ne sont pas inactifs, je pense que l'avenir le montrera mais je suis, je le sais, dun incorrigible optimisme...

 
At jeudi, 11 septembre, 2008, Anonymous Anonyme said...

Dominique Boy Mottard a oublié que son peureux de mari a eu peur d'aller a des primaires et ils avaient crées une fédération bis avec une telle haine pour le parti socialiste et maintenant les voila toujours d'accord avec la droite locale.Bientôt ils vont finis par prendre leurs carte a l'UMP . alors que vous les militants socialistes vous avez choisis !!!bref! la conseillère du 7 canton(j'espère pas pour longtemps) se trompe d'analyse.Bibi de la trinité

 
At vendredi, 12 septembre, 2008, Anonymous Anonyme said...

A l'anonyme ,pas courageux et donneur de leçon.
Si Mr Mottard à fait une liste bis c'est pour reveiller les consciences intelligentes de la gauche et pour les alerter de ce qui va arriver dans les prochaines années sur NICE .En ce qui concerne l'investiture tout est truqué par avance par l'équipe de Patrick Allemand !
Continuez à défendre le PS actuel local composé d'hypocrite et de donneur de leçon dont,je vois que vous vous êtes inspiré relève pas de l'incompétence mais de la débilité profonde!!!!

 

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