07 juillet 2006

Jeudi noir

Je ne sais pas comment font nos grands chefs pour mener dix vies de front : moi, certains jours, j'ai du mal (et pourtant, comme dirait Steph : "on est des filles"). Jeudi, par exemple, réunion boulot avec mes collègues et mes élus : on en a une par an, et c'est l'occasion de faire le point sur tout ce qui ne va pas, donc impossible de s'y soustraire. De ce fait, et malgré la décentralisation, c'est encore à Paris qu’on s’y colle parce que, nous provinciaux, on peut se déplacer mais les parisiens, non, ils ont trop à faire !
De ce fait, j'ai manqué : 1) une journée à garder mes touts petits comme je m'y était engagée et la gueule de ma fille qui n'apprécie pas qu'on la plante, 2) la réunion du conseil municipal de 18 heures 30, ça je m'en doutais et ma foi, une soirée de théâtre en moins, je peux faire sans,
2) une réunion de courant, pourtant plus tardive mais en raison d'un gros orage sur Nice, on a pris 1 heure de retard et, bon, exit aussi la réunion de courant.
Bien sûr, en émergeant le vendredi, après ma virée matinale à Grasse avant Sophia pour accompagner Marie à la gym (c'était sa dernière séance aujourd'hui avant Marseille et le pole France l'an prochain, ça va me manquer, ces petits crochets La Trinité - Grasse -Sophia), il faut aller à la pêche des uns et des autres : si je ne sonne pas le rappel, personne ne semble penser au canard muncipal, donc, va courir après les gens sans portable, sans mail et en plus avec un fixe en panne (je ne donnerai pas de nom mais quand on voit que même les ancêtres s'y sont mis...). Et, vous savez quoi ? On recommence pour un nouveau CE lundi et mardi : mais c'est le dernier avant les congés et pas de prévu en août, la vie sera belle quand j'aurai fini la rédaction du PV (évidemment, rien à voir avec ce qui se passe en mairie : jenote fidèlement, en les mettant en français compréhensible, ce qui n'est pas toujours le cas, chacun propose en séance suivante ses modifs s'il en a et je les prends, sans discuter si elles ne sont que sur la forme, bien sûr, mais c'est toujours le cas. Normal, me direz-vous ? C'est vrai mais venez donc voir à La Trinité comment ça se passe et on en reparle... Bon, j'ai fini d'essayer de me faire plaindre mais comme chacun raconte ses exploits, eh bien, moi aussi je parle de mes petits exploits quotidiens, là !
Tout ça pour essayer de reprendre en douceur ma petite chronique et éviter, comme certains l'attendent, de balancer des amabilités sur les uns et les autres. Comme le dit mon agaçant (parait-il, moi je l'aime bien) répondeur : Raté ! Même pas sur not'bon maire non plus, certains jours, on n'a pas envie de se commettre...