Eh oui, tout arrive !
Par ailleurs, la patience méritante de certains de mes lecteurs, proches ou lointains, mérite attention. Et, tout compte fait, quelle meilleure occasion pourrais-je trouver que la période des vœux ? J’entends déjà les mauvais esprits : "ouais, facile, tout ça, c’est pour économiser des cartes de vœux". D’abord, et d’une, je n’en envoie pratiquement jamais, des vœux, j’ai horreur de ce formalisme qui nous pousse à nous rappeler au bon souvenir de gens que l’on ne connaît pas forcément mais qui, sait on jamais, en période électorale, seraient sans doute touchés par ce geste (même souvent rédigé par d’autres, ou à la chaîne. Ensuite, de deux, cela n’a rien à voir et ne m’empêchera pas de souhaiter à tous demain la bonne année mais plutôt par mail (là, au moins, on sait ce qu’il en est…). Mais, la bonne année, qu’est-ce que cela veut dire ? Et, là, de débiter : santé, bonheur, argent, que sais-je encore ? Bien sûr, cela va de soi mais comment souhaiter cela quand on sait qu’on le fait tous les ans et que, ma foi, ça ne marche pas forcément, sinon, ça se saurait et comment se sentir heureux quand on voit comment le monde marche ? Il y a eu une époque où on pouvait l’ignorer mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Mon seul vœu sera donc que chacun d’entre nous fasse, à son niveau, ce qu’il peut pour que le monde autour de nous marche un peu moins mal et cela, c’est à la portée de tous : je crois essentiellement à la théorie de "la tâche d’huile" qui gagne peu à peu plus qu’à ce qui tombe du ciel ou des hommes providentiels. Nous avons tous une petite part du problème, nous l’oublions trop souvent, à chacun de trouver laquelle…En attendant, comme on dit ici, "bon bout d’an"…
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