Semaine d'enfer...
Il y a des moments que l’on devrait pouvoir effacer de la carte du temps, des moment où les choses vous échappent et où l’on n’a plus la maîtrise de quoique ce soit : la période qui vient de passer fait partie de ce genre là : entre des obsèques qui ont endeuillé la petite famille que représente le centre de l’ADEME à Sophia, le soutien moral d’un autre membre de cette même famille qui se bat, elle aussi à sa façon, contre une autre saleté du même genre, le boulot qui est à faire quand même et qui requiert plus d’attention qu’on ne peut en donner par moment, le harcèlement forcené de ma cheffe préférée, il faut par moments faire des choix, sans parler de la famille plus proche : un commentaire composé d’un des Spleen de Baudelaire, l’évolution de la citoyenneté entre 1789 et 1848 (j’attends la correction : et 2006 alors ?), les 8 ans du jeune Hugo et les un peu plus de son oncle qui est en même temps mon grand (il n'aime pas bien qu'on lui rappelle ses années...). N’oublions pas l’accouchement difficile ( !) de la lettre des élus, rendue compliquée par les délires de l’électron libre qui crée des effets collatéraux, sans parler encore de la tribune de l’opposition à rédiger, sans parler…. J’arrête la liste :émotions de tous genres, soucis et joies ou petits bonheurs, tout est réglé de ce qui pouvait l’être (ou presque) et je respire : arrive la perspective d’un long week-end de Pâques mais j’ai l’impression que mes retrouvailles avec l’eau de mer, pourtant traditionnelles, devront être un peu différées si la météo dit vrai, quoique…. A voir mais rien d’autre qu’un bon bouquin : j’ai un bon vieil Ed Mac Bain qui m’attend, en français hélas, (rien de mieux que ceux du 87th Precinct ) mais on s’en contentera avec bonheur…
P.S. En me relisant, je réalise qu’en plus, c’était la semaine sainte… drôle de passion ! (Non, non, je ne me prends pas pour le Christ... et puis, de toutes façons, il va ressusciter et moi, je vais aussi planter mes petites fleurs pour la saison)
2 Comments:
Cela pour dire que "le temps qui est assasin amène avec lui le rire des enfants et le mistrals gagnants".Alors il faut (et c'est impératif) savoir jouir de chaque seconde, profiter de chaque anniversaire , penser à dire qu 'on aime et même qu on' aime pas , construire de bonnes choses et abattre les mauvaises , et comme on est des femmes ,telles des shivas,porter à bout de bras sa famille, ses amis ,son travail, ses idylles, sa beauté , ses loisirs , sa maison...c'est dans ce genre de semaine sainte telle que tu la écris où on se rend compte à la fois comme la vie d'une femme est compliquée mais comme elle est riche aussi. Etre femme c'est enfin ETRE à part entière , du moins en France et pour celles qui sont assez fortes pour l'assumer!
N'oublions pas qu'il est urgent de vivre passionnément.
Mes quelques lignes de spleen ont été entendues, il est vrai que par moments la coupe déborde un peu, mais comme tu as raison, la passion emporte les difficultés et les chagrins. Passionnément, tu es forcément une femme, en effet, elles seules peuvent entendre entre les lignes. Merci à toi !
P.S. Tu ne t'appellerais pas Stéphanie, par ailleurs ?
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